Pour cette dernière ligne droite de la campagne électorale, le CFM (Comité du « Fampihavanana Malagasy ») appelle chacun à prendre et à respecter ses responsabilités, qu’il s’agisse des candidats, des citoyens-électeurs, des notables, ou encore des autorités étatiques et religieuses. Mais surtout, cette structure appelle à ce que les professionnels des médias utilisent la communication de manière la plus responsable possible. « Il ne faut pas qu’à travers la communication, l’on véhicule et attise la haine, la provocation, la division, les invectives. Il faut véhiculer les valeurs malagasy, la paix, la vérité et l’éducation », cite Gérard Ramamy Mampionona, le vice-président du CFM Antananarivo. Une recommandation que le CFM aurait pu faire avant le début de la campagne, avec une meilleure sensibilisation. En ce qui concerne les candidats aux législatives engagés dans le « Toky Nomena », le vice-président du CFM exhorte les candidats qui ont signé la charte en question à « respecter leur engagement à travers leur signature ».
Recueillis par Aina Bovel