La déclaration du Premier responsable du PAC vendredi dernier relatif à l’ajournement de la destruction des 21kg d’héroïne saisis par la douane courant du 18 octobre 2018 à l’Aéroport d’Ivato a provoqué des polémiques comme quoi, cette drogue qui a été saisie chez deux ressortissants Béninois s’est vue transformée en lait en poudre. La Direction générale de la Douane, à travers un communiqué, a alors tenu à apporter des explications techniques suivantes. Les drogues dures, dont l’héroïne, en tant que produit chimique, peuvent être synthétiques et sujets à d’éventuelles réactions chimiques. Il est très fréquent qu’un simple test ne soit concluant sur la nature de la substance analysée, tel que dans le cas présent. Dans de telles situations, et cela même dans les pays avancés, des analyses en laboratoire ou le recours à des chiens renifleurs sont nécessaires. Fort malheureusement, nous ne disposons d’aucun de ces dispositifs à Madagascar pour le moment ; les entités concernées (Douane, PAC, Bianco, CIS, …) et les Administrations sœurs travaillent de concert afin de trouver un moyen de vérifier au plus vite la nature de la substance. Cela peut prendre un certain temps, indéterminé pour le moment, raison de l’ajournement de la destruction de la drogue en question. La Douane précise que les plombs étaient intacts (vérifiés et constatés par la PAC et les entités présentes) au moment de la destruction et les personnes qui ont assisté à cette opération affirment toutes avoir senti l’odeur de l’héroïne.
Recueillis par T.M.



