
confrontation des PV dans le cadre des Législatives du 27 mai a débuté hier à Alarobia.
La CENI procède depuis hier à 14h30 à la confrontation des procès-verbaux dans le cadre du traitement des résultats des Législatives du 27 mai dernier. « 16 demandes de confrontation ont été jusqu’ici reçues. 12 d’entre elles n’ont pas rempli les conditions requises. Quatre demandes seulement ont été alors acceptées. », a expliqué le vice-président de la CENI Thierry Rakotonarivo. Ce dernier d’expliciter : « La confrontation permet de comparer les procès-verbaux qui se trouvent entre les mains des candidats et ceux que la CENI détient. On confronte les chiffres, les écritures et les autres éléments susceptibles de contribuer à la recherche de la vérité. En cas des discordances constatées à l’issue de la confrontation des PV, la CENI ne peut qu’émettre des observations. Elle n’a pas le pouvoir de rectifier les éventuelles erreurs constatées dans les PV. Ce pouvoir de rectification ou éventuellement d’annulation appartient à la HCC. »
Date limite. D’après le vice-président de la CENI Thierry Rakotonarivo, les candidats ont encore jusqu’à la proclamation des résultats provisoires par la CENI pour formuler leurs demandes de confrontation des PV. « Nous demandons cependant à ce que ces demandes de confrontation des PV soient déposées à la CENI au plus tard le 12 juin. La raison en est que la commission électorale nationale Indépendante se met actuellement au traitement des résultats et des PV transmis par les SRMV. Actuellement, la CENI traite ces résultats à raison de 12 districts par 24 heures. A cette allure, le traitement de ces résultats sera terminé le 13 juin. Il est donc normal que la confrontation des procès-verbaux soit bouclée avant cette date, pour que la CENI puisse avoir le temps de préparer la proclamation des résultats provisoires prévue le 15 juin dans la matinée. », A-t-il indiqué.
Défaillance manifeste. Par ailleurs, le délai imparti au dépôt des rapports d’observation électorale par les organisations concernées a expiré hier à minuit. Le constat est amer : sur les 39 organisations dont 31 nationales et 8 internationales, agréées par la CENI pour l’observation des Législatives du 27 mai dernier, seulement deux ont pu présenter leurs rapports à Alarobia dans le délai imparti par la loi. « Le non-respect du délai imparti par les autres organisations d’observation électorale est synonyme de défaillance manifeste vis-à-vis des dispositions légales. La CENI prendrait les mesures de sanction qui s’imposent à l’endroit des organisations défaillantes. Ces dernières risquent de ne plus être agréées à observer les prochaines élections.», a averti Thierry Rakotonarivo. D’après ce dernier, les rapports des organisations d’observation électorale permettront à la CENI d’élaborer ses éventuelles propositions d’amélioration du cadre juridique régissant les élections à Madagascar. La commission électorale est tenue d’établir son rapport après chaque élection.
- Eugène