Le 6 juin dernier devait être la date butoir pour les organisations nationales comme internationales ayant effectué des missions d’observations électorales pour le rapport d’observation. Et deux jours après cette date, seuls deux sur les 39 groupements d’observateurs ont suivi les dispositions légales y afférentes, c’est-à-dire ayant déposé leur rapport d’observation auprès de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). Un fait qui est très dommage dans la mesure où ceux – agrémentés – qui ont suivi de près ce qui est illégal ou irrégulier (c’est selon) durant les élections eux-mêmes agissent dans le non-respect des dispositions légales sur les élections. Quid donc de leur crédibilité ?
Des mesures. Sur ce point, la Ceni – à travers son vice-président Thierry Rakotonarivo – entend prendre des mesures. « La Ceni ne va plus donner l’agrément à ces observateurs qui n’ont pas rendu leur rapport d’observations électorales. Ils doivent savoir que la Ceni tient compte de leurs remarques qui sont comprises justement dans ces rapports », prévient-il. Mais la question est donc de savoir comment la Ceni va agir si les observateurs sont sollicités par le gouvernement ? Refuser ou accepter ? A suivre.
Aina Bovel