
L’eau qualifiée de potable pourrait ne pas l’être finalement, si l’on se réfère aux données recueillies au niveau de l’enquête MICS 2018. Menée par l’INSTAT dans le cadre du programme mondial MICS et appuyé techniquement par l’UNICEF, la Banque mondiale et l’USAID. lLadite enquête dépeint un tableau sombre de la qualité de l’eau destinée à la consommation. Le taux de 80% aurait été obtenu suite à des études de la qualité desdites eaux, menées auprès des ménages. « Des échantillons d’eau ont été prélevées auprès des ménages mêmes, mais également auprès des sources desservant la population, cible de l’enquête. Les analyses ont démontré la présence de matière fécale dans la plupart desdits échantillons », note un intervenant durant une séance d’information relative à l’enquête MICS 2018, à Antaninarenina hier. L’intervenant de noter que « les chiffres sont inquiétants compte tenu des risques pour la santé publique ». La situation – allant de modérée à très sévère -, démontre que « l’eau potable » demeure encore une problématique majeure pour la Grande Île. Si l’approvisionnement en eau suit un certain cours, la question de la qualité d’eau arrivée dans chaque ménage est encore loin du compte.
José Belalahy