
De nombreuses recherches ont été réalisées au niveau du secteur de la pêche et de l’aquaculture. Cela touche entre autres, les filières langouste, crevette et concombre de mer.
D’autres recherches doivent être en même temps développées telle que la recherche sur la filière crabe. Ensuite, une valorisation de cette recherche halieutique s’impose dans le but d’assurer la transparence de la gestion durable de nos ressources marines et aquacoles. Le directeur général de la Pêche et des Ressources Halieutiques, le Dr Bemananjara Etienne, l’a expliqué lors de l’ouverture de l’atelier national relatif à la mise en œuvre de la stratégie nationale de la recherche halieutique qui se tient depuis hier au Motel à Anosy.
Evaluation des stocks. Dans le cadre de cet atelier national qui voit la participation de toutes les parties prenantes telles que les techniciens, les chercheurs et les universitaires, le développement des recherches appliquées à vocation commerciale et industrielle en collaboration avec le secteur privé, sera priorisé. L’amélioration d’un dispositif institutionnel de lancement de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la recherche halieutique, n’est pas en reste, afin de mettre en réseau toutes les informations scientifiques indispensables à la prise de décision en matière de gestion des pêches et de développement de l’aquaculture à Madagascar. En outre, toutes les parties prenantes reconnaissent l’importance de la réactualisation de l’évaluation et du suivi des stocks de ressources halieutiques exploitées et exploitables en vue de décider sur l’éventuel aménagement des pêcheries.
Développer le partenarait. Par ailleurs, il faut mettre en place un mécanisme de financement pérenne de la recherche halieutique tout en développant le partenariat avec d’autres entités comme les ONG œuvrant pour la protection des ressources marines et le secteur privé. L’amélioration du cadre juridique visant à renforcer le contrôle de la pêche et de la surveillance de la zone exclusive économique de Madagascar, est également discutée dans le cadre de cet atelier qui se poursuit ce jour. Mais en revenant sur la valorisation de la recherche halieutique, le directeur général de la Recherche Scientifique, le Pr Maharavo Jean, a soulevé que c’est indispensable pour faire face à l’évolution des éco-systèmes due aux impacts du changement climatique. « Cela se manifeste notamment par la baisse de la productivité de nos ressources halieutiques qui sont destinées en grande partie à l’exportation, et ce, de manière brute », a-t-il martelé.
Exploitées à grande échelle. En revanche, « cette valorisation de la recherche contribue à l’innovation nous permettant d’être compétitif sur le marché international. Prenons le cas des sardines en boîte, entre autres. Dans la foulée, de nombreuses recherches ont été réalisées par des étudiants et chercheurs malgaches. Elles méritent d’être exploitées à grande échelle. On peut citer, par exemple, la transplantation corralienne, la transformation des algues marines en médicaments et le développement de l’aquaculture marine. A part cela, il faut une base de connaissance scientifique pour prendre des décisions politiques », a conclu le Pr Maharavo Jean.
Navalona R.