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mercredi, juillet 2, 2025
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Malnutrition dans le Sud : Risque de non prise en charge pour 100 000 enfants

La situation d’insécurité alimentaire dans le Sud de Madagascar ne date pas d’aujourd’hui.

La situation de la malnutrition dans le Sud de Madagascar pourrait connaitre une rechute, à partir du mois de septembre prochain.

« Un éventuel arrêt de la prise en charge risque de détériorer davantage leur état nutritionnel déjà inquiétant ». Propos de Moumini Ouedraogo, représentant du PAM à Madagascar, ou Programme Alimentaire Mondial, qu’on peut lire dans un communiqué de presse, publié hier. Propos qui interpellent sur la situation de la malnutrition dans le Sud de Madagascar. Le communiqué de presse émanant du PAM fait savoir que, la continuité du traitement de la malnutrition aigüe modérée dans cette partie de la Grande Île est menacée. La problématique est d’ordre financier car le Programme Alimentaire Mondial est actuellement « à la recherche de financement ». La situation serait toutefois préoccupante pour les régions Anosy, Atsimo-Andrefana et Androy. « Le taux de malnutrition atteint ou dépasse le seuil de 10% », peut-on également lire. Les dernières évaluations indiquent que la moitié des communes (47%) situées dans le Sud sont en situation d’urgence nutritionnelle ».  

Ampanihy souffrirait actuellement d’une situation d’insécurité alimentaire préoccupante. Classé en phase d’urgence nutritionnelle, depuis le deuxième trimestre 2019, « le district d’Ampanihy a actuellement un IPC phase 4 à cause de la non disponibilité alimentaire », d’après les explications du Docteur Thierra Befanambana, médecin inspecteur auprès dudit district. Notre interlocuteur également d’expliquer que « les rechutes sont fréquents, toujours à cause de la non disponibilité alimentaire ». « Les enfants atteints de malnutrition sortent guéris des hôpitaux. Ils rejoignent leurs familles, mais à cause de l’inexistence de nourriture, ils reviennent après quelques jours pour se faire soigner », déplore le médecin inspecteur. Si le PAM insiste sur la prise en charge continuelle des enfants malnutris à la distribution de produits nutritionnels spécifiques adaptés à leurs besoins, l’ONN ou Office National de la Nutrition, via le Docteur Lucie Solofonirina, sa Coordinatrice Nationale attire l’attention sur « le renforcement des solutions plus structurelles ». La situation d’insécurité alimentaire est encore une problématique majeure malgré les efforts menés par les acteurs. Etant donné la sècheresse chronique, l’arrivée de l’eau dans plusieurs communes pourrait-elle changer la donne ?

José Belalahy

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