
Passé sept ans aux Usa, pour Bibianna, il était temps de rentrer au bercail. Avec ses titres qui font mouche sur les réseaux sociaux, la chanteuse fera ses premiers pas sur la scène malgache.
Le succès, c’est sur les réseaux sociaux qu’elle l’a eu. Elle c’est Bibianna, la chanteuse malgache qui fait ses armes aux Etats-Unis. De passage dans la Grande île, son agenda semble déjà chargé. Le 27 juillet, elle met le cap sur Toamasina pour une soirée spéciale au Pandora. Elle enchaînera de suite au festival Somaroho de Nosy Be le 1er août. Pour ce faire, elle partagera l’affiche avec Ngiah Tax Olo Fotsy, Sofia Goma, et Amc Junior. Pour le public tananarivien, le rendez-vous est fixé au Jao’s Pub Ambohipo le 4 août. Forte de onze titres, les morceaux de Bibianna se basent sur de la dance hall et de l’Afro, toutefois, l’on peut toujours ressentir une grande influence de sons américains. Ce qui la démarque des autres, c’est ce timbre vocal typique des chanteuses de mozika mafana » malgache. Comme tous les jeunes de son âge, elle est une grande inconditionnelle de Rihanna et de Beyoncé. Des Influences qui se ressentent parfois subtilement dans ses chansons. Quant aux chanteurs malgaches, elle apprécie les chanteurs de mozika mafana tels que Tence Mena, Denise et Shyn. En outre, elle travaille étroitement avec ce petit prince du Rnb Malgache. De même, elle aime particulièrement Black Nadia avec qui elle partagera également la scène au festival Somaroho.
Autodidacte. Dans le monde de la musique, Bibianna a commencé à l’âge de 17 ans. Cette jeune malgache fraîchement débarquée compose et chante ses propres titres. En sept ans, elle a su se créer un chemin pour devenir une professionnelle, tout en continuant ses études de droit à l’université de Colorado à Denver. C’est dans cette même ville qu’elle a fait des rencontres artistiques plutôt intéressantes. Effectivement, la jeune femme enregistre presque toutes ses chansons au studio de Json Martin qui se trouve dans la même ville. Une collaboration fructueuse si l’on se fie sur les featuring entre les deux artistes sur « Iwbwu ». Tout comme « Till the End », « Conga », « No tittle »… sont faits dans le même moule. Elle mise également sur la haute qualité de ses clips, à l’américaine. Autodidacte, elle avoue que « c’est très dure de se trouver une place dans la jungle musicale américaine, néanmoins, j’ai cette particularité d’apporter du sang neuf en restant fidèle quant à sa façon de chanter typiquement malgache», relate-t-elle. Un point important quand on ne veut pas perdre ses racines en étant loin de sa patrie.
Zo Toniaina