
Malgré le froid et le fait que c’était la fête des pères, le théâtre de verdure était presque plein. Les amateurs de rire n’ont pas boudé leur plaisir, hier après-midi et ont passé trois heures agréables en compagnie des personnages archiconnus campés par l’humoriste.
Il a surgi derrière la scène en tirant sa charrette et a fait une entrée de star, accueilli par les vivats du public. Il, c’est Syril, le jeune homme originaire d’Arivonimamo que Goth a ajouté à sa galerie de personnages depuis un certain temps. Mitraillé par les flashes des photographes et entouré par une nuée d’admirateurs, il a véritablement mérité la place qui lui a été faite dans le spectacle. Aussitôt arrivé sur scène, Syril a tout de suite fait feu de tout bois, multipliant les calembours et déchaînant l’enthousiasme des spectateurs. Pour ce public, la prestation de ce dernier était incontestablement le clou de ce « one man show » de Goth, mais ce spectacle ne se résumait pas seulement à la partie qui lui était consacrée. Les autres personnages ont eux aussi eu beaucoup de succès. Olga, la « pin-up », installée au standard du palais d’Ambohitsorohitra a fait elle aussi beaucoup rire avec ses réparties très drôles. Le paysan Rabenitsara, dont le bon sens est légendaire, a asséné des vérités qui, sous des dehors farfelus, font réfléchir. Les hommes politiques se sont aussi invités à ce gala du rire. Le professeur Zafy Albert, interviewé par une de nos consœurs, a été égal à lui-même, déclenchant l’hilarité de ses auditeurs. Ganstabab a aussi signé son retour à cette occasion, en interprétant un de ses morceaux. Il en a été de même pour Do Rajohnson, toujours aussi charmeur.
Patrice RABE