
Le salon de la recherche au service du secteur économique et de l’emploi se tiendra les 3 et 4 juillet à l’esplanade de l’université d’Antananarivo à Ankatso. Une initiative qui permet de montrer les résultats des recherches des enseignants aux opérateurs économiques, et au grand public.
Réunir les chercheurs et les opérateurs économiques, pour que des projets naissent et profitent à la population. La formule n’est pas magique, mais tout à fait logique, et légitime. Car « sortir de leur tour d’ivoire, pour que plus personne n’ait cette impression », tel est l’objectif des enseignants chercheurs des universités publiques. A travers le salon de la recherche au service du secteur économique et de l’emploi, conjointement organisé par l’université d’Antananarivo et ses 7 établissements, en collaboration avec le Fivmpama et le BIT, qui se tiendra les 3 et 4 juillet à l’esplanade de l’université à Ankatso. Le salon verra la participation des 7 établissements de l’université d’Antananarivo mais aussi des institutions rattachées, avec les centres nationaux de recherches. Une trentaine de stands exposeront durant le salon, outre les conférences débats sur l’importance de la valorisation des produits de recherche et les mesures de protection des résultats de recherche. Les enseignants chercheurs sont ainsi enchantés par cette initiative qui leur permettra de montrer au grand public le fruit de leurs recherches, mais c’est surtout un salon qui vise à mettre en place un espace d’échange pour faciliter le réseautage entre chercheurs et acteurs économiques afin de créer une dynamique de promotion de l’emploi vu la crise de l’emploi qui sévit actuellement. « 56 % des malgaches vivent dans une extrême pauvreté, 75 % ont un emploi rural », souligne Christian Nstay, représentant de l’OIT à Madagascar. Pourtant, une grande partie des produits de recherche reste peu connue et non exploitée par le monde économique, alors que ces derniers présentent des richesses importantes qui permettraient de créer de la valeur ajoutée au projet de développement du pays.
Anjara Rasoanaivo