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mercredi, juillet 9, 2025
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Lutte contre la sécheresse : Démarrage de l’ADRiFi pour Madagascar

C’est à l’Hôtel Le Louvre Antaninarenina que le démarrage des activités techniques de l’ADRIFI (African Disaster Risk Financing) a eu lieu le mercredi 21 août 2019. L’occasion pour tous les acteurs de la lutte contre la sécheresse dans le grand Sud de revoir les paramétrages du logiciel Africa Risk View (ARV) durant un atelier qui va durer trois jours.

Tous les acteurs de la lutte contre la sécheresse dans le grand Sud ont assisté au lancement de cet atelier pour ne citer que les responsables au niveau de la CPGU (Cellule de prévention et gestion des urgences-primature), du ministère de l’Economie et des finances publiques , ou encore le directeur du bureau national de gestion des risques et des catastrophes d’Ambovombe. En effet, Madagascar a reçu en juin de cette année, un don d’un montant de 1,5 million d’Unités de Compte (environ 2 millions de dollars) de la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le programme ADRiFi cofinancé par l’African Risk Capacity (ARC). Le projet ADRiFi est, rappelons-le, destiné à renforcer les efforts de Madagascar en matière de gestion des risques et catastrophes à travers la mise en place d’un système d’alerte précoce performant, d’un plan d’urgence et des mécanismes d’intervention nationaux adaptés, ainsi qu’une réponse immédiate, plus économique et efficace face aux épisodes de sécheresse. Grâce à une préparation approfondie, le pays sera apte à déployer rapidement les fonds nécessaires en cas de catastrophe ou de sécheresse.

Cibles du programme. A Madagascar, la sécheresse frappe le grand Sud tous les deux ans, une situation à laquelle on ne trouve pas encore de solution. Le programme ADRiFi cible donc en priorité les huit districts du sud : Ambovombe, Tsihombe, Beloha, Bekily, Ampanihy, Betioky, Amboasary et Taolagnaro ; et est censé couvrir 80 000 personnes. La durée d’exécution de ce programme est de cinq ans, c’est-à-dire de 2019 à 2023. Pour le financement total du coût du projet, il est évalué à 3,92 millions d’Unité de Compte. Les bénéficiaires directs sont le gouvernement malgache via un appui en vue de sa participation à la Mutuelle panafricaine  de gestion des risques (ARC) et les agences en charge de la gestion des risques et catastrophes à travers un renforcement des capacités en la matière. Quant aux bénéficiaires indirects, ce sont les populations vulnérables du Grand Sud.

D’autres avantages. Enfin, l’intégration de Madagascar dans la mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) compte également d’autres avantages, outre le mécanisme de protection financière en cas de catastrophe. On peut, par exemple, accéder à d’autres ressources ou bénéficier d’une entraide entre les pays membres, sans parler des avantages offerts par le paiement de la prime de l’ARC.

Anja RANDRIAMAHEFA

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