
Les élections au sein de la Fédération Malgache de Football continuent de soulever autant de passion de la part de certaines personnes et de leurs partisans qui n’ont pas pu se faire élire et qui s’en prennent ouvertement aux présidents des ligues.
Les recalés élèvent la voix et accusent les présidents des ligues d’avoir fait un très mauvais choix en bottant en touche tous les anciens membres de la FMF. Une attitude négative qui a peu de chance d’aboutir autrement puisque l’émissaire de la FIFA , Veron Mosengo, n’a pas attendu longtemps pour ternir une séance de travail avec l’heureux élu Arizaka Rabekoto Raoul. Une manière de reconnaître que les élections se sont tenues dans les règles de l’art.
Spectaculaire revirement. On voit d’ailleurs mal de quelle manière, on peut arriver à refaire ces élections mais sait-on jamais.
Car pour l’instant le sort est scellé ! Le délai de recours a pris fin hier soir et à moins d’un revirement spectaculaire, les membres du comité exécutif resteront tels qu’ils sont c’est-à-dire une arrivée de nouvelles têtes pas forcément mauvaises comme on s’acharne à le faire croire mais une issue qui illustre ce besoin de changement opéré par les présidents des ligues.
Eric Raveloarison et Arizaka Rabekoto Raoul sont les seuls rescapés de l’ancienne FMF. On ne peut pas dire que Jocelyn Razafimamonjy qui est arrivé en tête des élections avec 17 voix, est un inconnu du ballon rond car il a déjà dirigé son propre club, le GFC Galactique, tout en étant titulaire d’un diplôme d’entraîneur. Tout récemment, il était l’intendant des Barea en Egypte. On peut en dire autant de Sandrine Andriatsimialona qui a servi pendant le mandat d’Ahmad à la FMF.
On notera également la présence d’Alfred Randriamanampisoa, le président d’Elgeco Plus même s’il est passé de justesse avec 10 voix.
Passion. Les autres s’ils sont là, c’est qu’ils aiment autant que les autres le football.
On est d’ailleurs certain que certains mordus du ballon rond n’abandonneront pas pour autant leur passion pour le football et qu’ils œuvreront à leur manière au développement de cette discipline.
On citera volontiers Hery Rasoamaromaka, l’heureux propriétaire de plusieurs petits terrains en synthétique ou encore Hawel Mamod’Ali, l’actuel directeur de cabinet du MJS, Patricia Rajeriarison qui a servi des années durant le football féminin et même Aurélien Andriamalazaony qui a fait de la sécurité son gagne-pain.
Autant dire qu’ils ont perdu une bataille mais pas la guerre, celle de tous les instants pour relever le niveau du football à Madagascar.
Clément RABARY