Le développement que le chef de l’Etat annonçait comme très rapide a du mal, pour le moment, à s’enclencher. Le parcours qui y mène est moins facile que prévu , mais c’est le lot de tous les dirigeants de rencontrer des difficultés. Sept mois après son installation, le régime essaie de trouver son second souffle. Il a surmonté la crise engendrée par les délestages et les coupures d’eau , mais il a encore d’autres défis à relever et il ne sera pas épargné par l’opinion dans les mois à venir.
Un parcours semé d’embûches pour développer le pays
Le chef de l’Etat avait fait rêver les électeurs, en passant en revue tous les projets de l’IEM. En arrivant au pouvoir, il a affirmé sa volonté de changer la manière de gouverner, en prônant la probité, la droiture et l’efficacité. Mais il a été rattrapé par la réalité .Les difficultés ont surgi au fur et à mesure et le gouvernement a dû gérer le quotidien. Des efforts ont été fournis pour résoudre les problèmes de l’insécurité. Personne ne peut nier qu’il y a eu beaucoup de progrès qui ont été faits dans ce domaine, mais il y a encore beaucoup à faire. L’intendance , quelque fois, ne suit pas et on assiste à ces bavures qui font du tort à l’image des forces de l’ordre. Les difficultés rencontrées dans le secteur de l’énergie ont mis le pouvoir dans l’embarras. Il a très vite réagi et la crise qui couvait a été maîtrisée. Néanmoins, elle peut resurgir à tout moment si les mesures prises ne suffisent pas. Le régime , tout en parlant au plus pressé, continue sa campagne d’explication, en montrant les centrales hydroélectriques et solaires en construction. Le pouvoir doit aussi ouvrir un nouveau front, celui de la lutte contre la pauvreté .Il voudrait gagner cette bataille très vite, mais ce sera un combat de longue haleine. La tâche est ardue et elle demandera encore beaucoup d’efforts.
Patrice RABE