
« Je n’ai pas promis l’octroi de 18 000 Ha de terrain à des investisseurs étrangers. On a uniquement fait le tour d’horizon de la réalité à Madagascar en matière de politique foncière en vue de les convaincre d’investir dans notre pays ». C’est ce qu’a réitéré le président de la République, Hery Rajaonarimampianina en marge de la cérémonie d’ouverture de l’Atelier national du processus de consolidation de la Politique foncière malgache qui s’est déroulée hier au ministère des Affaires Etrangères à Anosy. Une réponse aux polémiques selon lesquelles la délégation présidentielle, durant sa visite notamment en Israël et en France, a promis de faciliter l’acquisition de terrains au profit des investisseurs étrangers. « La terre est une chose sacrée revêtant une valeur importante aux yeux des Malgaches », reconnaît-il. A entendre les explications du numéro Un d’Ambohitsorohitra, l’Etat est en train d’élaborer une nouvelle Politique foncière mettant en exergue le respect de l’Etat de droit. Le président Hery Rajaonarimampianina a éludé hier la question sur le retour de l’ancien président Marc Ravalomanana. « J’ai déjà répondu à cette question, je ne reviendrai plus là-dessus », a-t-il annoncé. Le « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » a toujours annoncé que l’ex-président pourrait rentrer au moment opportun, c’est-à-dire, lorsque toutes les conditions seront réunies. Bien malgré la pression des « Zanak’i Dada », le retour de l’ancien président reste encore incertain. Certains leaders de la mouvance Ravalo estiment pour leur part que le régime n’a pas du tout la volonté de permettre son retour.
Davis R