C’est la scène internationale que le président de la République investit actuellement. Après son déplacement en Tanzanie où il a été adoubé par ses homologues de la SADC , c’est aujourd’hui au Japon à l’occasion de ce TICAD 7 qu’il se forge une stature de véritable homme d’Etat. Aujourd’hui, ll ne Traîne plus cette image négative héritée de la transition. Une page est définitivement tournée.
Le président forge son image sur la scène internationale
Son élection à la présidence de la république est une étape essentielle de son retour sur le devant de la scène. Andry Raoelina a été élu démocratiquement et cela ne peut pas être contesté. La Communauté Internationale l’a reconnu et le régime mis en place s’est attelé à la restauration d’une confiance encore fragile. La volonté de changement a été clairement exprimée, mais elle s’est heurtée à la dure réalité. Le succès acquis par la plateforme gouvernementale lors des élections législatives a conforté cependant l’emprise du régime sur la politique intérieure. Mais il manquait cette entrée nécessaire sur la scène internationale. La visite officielle en France a été un premier pas. Le déplacement en Tanzanie pour le sommet des chefs d’état de la SADC a été une étape essentielle pour imposer sa stature internationale. Certains de ses pairs l’ont découvert et on lui témoigne un certain respect. Son voyage au Japon pour le TICAD 7 l’impose définitivement dans le cercle des dirigeants des pays en voie de développement. Il a affirmé que l’un de ses combats était la lutte contre la malnutrition à Madagascar. Il a aussi l’ambition de reverdir Madagascar victime d’une déforestation alarmante. Cette grande réunion à laquelle il participe est un tremplin qui lui permettra de continuer ses projets de développement. Son image sur le plan intérieur a souffert des difficultés rencontrées ces derniers temps, mais le gain sur le plan international devrait lui permettre de rebondir.
Patrice RABE