La politique internationale influe directement sur la situation économique de tous les pays du monde. Ce qui s’est passé dernièrement en Arabie Saoudite, à savoir l’attaque par des drones de deux sites pétroliers, a entraîné la réduction de moitié de sa production. Les économistes ont immédiatement annoncé un renchérissement du prix du baril sur le marché et par ricochet, l’augmentation de celui du litre à la pompe pour les consommateurs. Des solutions sont recherchées pour y remédier et il n’y a pas de panique pour le moment. A Madagascar, les répercussions ne seront pas immédiates. L’ajustement, s’il se fait, est mensuel. Ce sont des cargaisons qui ont été achetées il y a un certain temps, qui alimentent nos stations-services.
Crise pétrolière : pas de répercussion dans l’immédiat
La réaction des économistes a été immédiate quand la nouvelle de la diminution de moitié de la production de pétrole de l’Arabie Saoudite est tombée. Ils ont tout de suite lancé une alerte et effectivement, les cours se sont envolés sur le marché international. L’Arabie Saoudite a voulu rassurer les pays importateurs en disant qu’elle allait puiser dans les stocks qu’elle avait constitués dans plusieurs sites pour compenser cette baisse de production. Les membres de l’OPEP peuvent eux aussi augmenter le nombre de barils qu’ils livrent à leurs clients. Toutes ces solutions ne permettront pas de régler tout de suite la situation. Cette dernière mettra un certain temps pour se normaliser. La crainte de nouvelles attaques contre les sites de production saoudiens accroît l’incertitude du marché. . « Les primes de risque du pétrole vont augmenter», affirme un spécialiste. Madagascar va lui aussi en subir les conséquences. Le réajustement des prix pétroliers se fait mensuellement. Il n’y a pas eu de hausse à la pompe depuis longtemps. Ce sont des stocks constitués auparavant qui alimentent actuellement les stations d’essence. Il en est de même pour le ravitaillement en fuel des centrales thermiques. On ne ressentira les répercussions de la crise que dans quelques temps.
Patrice RABE