
Il est temps de laisser l’histoire aux jeunes, voilà ce que tente d’effectuer Dagoteamzara à travers « Salon des industries culturelles et créatives » et « Dago festival » pour conclure le mois de septembre.
Deux endroits connectés entre le 25 et le 29 septembre, les jeunes de l’association Dagoteamzara proposeront un salon et un festival durant cette période. Le premier se tiendra sur les jardins d’Anosy, au bord du lac, avec le « Salon des industries culturelles et créatives ». Le second aura lieu au Cercle germano malagasy ou Cgm à Antaninarenina, toujours prêt dans un bon esprit à soutenir les jeunes qui veulent mettre en avant la culture malgache, avec le festival « Dago festival ». L’initiative de s’installer sur les bords de l’ancien lac des rois et reines de Madagascar reflète une certaine symbolique. Il fallait oser.
Au temps des monarques, ce lieu respirait selon la légende une certaine quiétude. Ce lac est aussi un témoignage des premiers pas de l’urbanisation de la ville, pour ainsi dire la ville basse. Puisque ce bassin a été le fruit d’une construction humaine du temps de Radama I. Ce lieu a aussi inspiré des légendes urbaines de toute sorte. Voilà quelques éléments constituant la représentation de ce lieu chez les tananariviens. Amener un évènement de la dimension du « Salon des industries culturelles et créatives »,du 27 au 29 septembre, est une idée assez novatrice pour se réapproprier un lieu historique, même si cela est loin de se ressentir dans l‘affiche.
10 000 visiteurs. Selon la programmation, il y aura des expositions, des ventes, des concerts, des échanges avec des artistes et créateurs… Ce sera trois jours à découvrir ce qui se crée et se transforme actuellement en matière d’art et de culture à Antananarivo, voire dans tout le pays. « Durant l’édition précédente, nous avons organisé le salon dans un endroit fermé. Alors, nous avons pensé que les gens estiment que c’est un évènement fermé, et sont réticents. A Anosy, c’est un endroit en plein et l’entrée est gratuite », fait savoir Hanta Razafimanantsoa, de l’équipe Dagoteamzara. Pour cette édition, les organisateurs espèrent une affluence de 10. 000 personnes.
Pour le « Dago festival », la machine semble être déjà sur le taquet. Le Cgm sera le centre névralgique de l’évènement, mais il se déplacera également sur les jardins du lac Anosy, dans le cadre du « Salon des industries culturelles et créatives », aussi au Kudeta Anosy. Rien que pour aujourd’hui, le festival accueille trois concerts avec Mamina et Fetrakely, Epistolier et Le Rêv’errant. Trois artistes représentant la nouvelle vague. A 17 h, le lieu accueillera une conférence intitulée « Projet innovateur ??? ». Enfin, il est temps de poser les bonnes questions au lieu de croire, connaitre, et donner toutes les réponses. Sans doute la maturité qui se dessine chez les initiateurs de ces évènements.
Le « Salon des industries culturelles et créatives » et « Dago festival », des évènements qui valent l‘attention et le détour.
Maminirina Rado