Il n’arrête pas d’écrire, de chanter, et de dire tout haut ce que le les autres pensent tout bas. Gangstabab chante pour les opprimés, pour les sans abris, bref pour les pauvres. Son nouvel album « Fangady » est sorti officiellement hier, lors de la conférence de presse à Antohomadinika. Incisif, teinté d’humour et de sarcasme, « Fangady » parle beaucoup de la vie quotidienne à Madagascar. Pour ce poète-chanteur, le dernier trimestre est une période idéale pour faire un bilan afin de pouvoir projeter une perspective d’avenir. En d’autres termes, à travers « Fangady » il fait une évaluation de l’année 2019. A part les paroles poignantes, divers airs mélodiques composeront cet album. On voit bien que l’artiste s’ouvre à d’autres rythmes. D’ailleurs, depuis 2014, Gangstabab compose des chansons plus ou moins populaires pour gagner le cœur de tout le monde. Slameur au début de sa carrière, il se «tropicalise» de plus en plus depuis la sortie de ses tubes « Ianao iny » et « Hody ». Souvent contestataires et transgressifs, les paroles et les clips de l’interprète de « Mampijaly jean » provoquent bon nombre de Malgaches, « Atosika tsara » en est un exemple concret. Pourtant, en 2017, il voit sa popularité monter en flèche. Il espère que « Fangady » sera un succès et animera les fêtes de fin d’année.
IssHeridiny