Ce n’est plus un simple cri de détresse que les gardes forestiers et avec eux les défenseurs de l’environnement lancent en évoquant la lente destruction de d’Ankarafantsika. Leur aveu d’impuissance devant les dégâts provoqués par le flot interrompu de migrants qui déboisent et incendient la forêt devrait interpeler les autorités au plus haut sommet de l’Etat. Ce parc national qui recèle des trésors environnementaux inestimables est si on ne prend pas des mesures drastiques est voué à disparaître et il ne sera alors pus temps de se lamenter et d’exprimer des regrets.
Migrants et irresponsables
Durant un certain temps, les responsables du parc d’Ankarafanysika ont gardé le silence sur les dégâts provoqués par les migrants venus des autres régions, brûlant et défichant les centaines d’hectares de forêt. Pourtant, les informations se sont répandues malgré le black out officiel. Aujourd’hui, on ne peut que déplorer le désastre qui nec fait qu’‘empirer. Il est pour le moment difficile d’empêcher ces centaines d’agriculteurs de pratiquer la culture sur brûlis. Les gardes forrestiers n’ont pas les moyens nécessaires pour s’opposer à eux. Les autorités locales semblent peu enclines à stopper cette migration incontrôlée. C’est donc au ministère de l’Environnement de prendre ses responsabilités. On a parlé de « dina », mais ils n’ont pas empêché les contrevenants de continuer à mal agir. Il n’est plus possible de laisser la situation en l’état. Il y a péril en la demeure, La question devrait être examinée en Conseil de gouvernement ou en Conseil des ministres. C est toute la politique environnementale qui est à repenser. Il y a bien sûr l’éducation qui doit être priorisée, mais on sait que les moyens sont insuffisants.
Patrice RABE