
Les efforts d’assainissement du secteur aérien opérés par l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) porte ses fruits.
Grâce aux instructions, et même des sanctions pour certaines, adressées aux compagnies privées de transport aérien, ces dernières ont réalisé, pour la plupart énormément d’efforts pour se conformer aux normes nouvellement en vigueur.
Juste récompense. A l’instar de Madagascar Trans Air (MTA) qui a reçu hier des mains du Directeur Général de l’ACM, James Andriamialisoa le document attestant sa recertification. La cérémonie qui s’est déroulée hier au siège de l’ACM fait, en tout cas de MTA la première compagnie aérienne privée malgache recertifiée à la nouvelle norme aéronautique. Une norme qui, rappelons-le a été conçue pour répondre aux exigences de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Une juste récompense, en tout cas pour MTA, une compagnie qui a son nom dans le secteur du transport aérien malgache. Créée en 2007, elle opère dans le transport aérien sur le territoire malgache mais également vers l’Afrique de l’ouest ainsi que les îles de l’océan indien. MTA est aujourd’hui le leader du transport privé et cumule une expérience de l’ordre de 14000 vols depuis sa création. MTA compte parmi sa clientèle des partenaires majeurs dans le secteur du tourisme, des affaires et des vols d’évacuation sanitaire.
3000 heures de travail. Par ailleurs MTA est connue sur le plan international puisque en 2011, elle a obtenu un agrément délivré par la société américaine d’audit et de contrôle aéronautique « Hart Aviation-SGS » mandatée par de grands groupes pétroliers et miniers. Ce qui en fait un partenaire privilégié dans ces secteurs d’activité car c’est aussi la compagnie opérant en turbopropulseurs à avoir cet agrément à Madagascar. « Côté technique, ce sont 74 personnes qui sont en charge de l’exploitation et de la maintenance des avions dont 16 pilotes totalisant une expérience de 63000 heures de vol » explique-t-on du côté de MTA dont la flotte est composée de 11 appareils d’une capacité totale de 70 sièges. Pour en revenir à cette nouvelle certification, celle ci a nécessité près de 3000 heures de travail, ainsi que des formations à l’étranger pour la compagnie afin de répondre aux exigences de l’aviation civile qui a guidé MTA tout au long du processus. En somme cette première recertification délivrée par l’ACM est une véritable fierté pour l’équipe de MTA et prouve également que le partenariat public privé est réel dans le secteur aérien.
R.Edmond