
Différentes contestations surgissent ces derniers temps face à des situations que les gens n’arrivent plus à supporter. Pour faire pression, ils menacent de procéder à une grève générale.
Les habitants de la ville haute, plus précisément Faravohitra, haussent le ton. Ils s’insurgent notamment contre la coupure d’eau qui sévit dans leur quartier. Ils ont tenu à cette occasion, une manifestation non loin du siège de la JIRAMA à Ambohijatovo pour montrer leur mécontentement. Ils lancent ainsi un ultimatum de 72h à cette société d’Etat, passé ce délai, ils vont couper la route menant vers ce quartier. Un riverain n’a pas caché sa colère en déclarant qu’«on n’est plus gentils, on ne peut plus accepter cela. Il faut que cela s’arrête sinon on va enclencher la vitesse supérieure ».
Ultimatum. Les revendications ou contestations, c’est selon, ne s’arrêtent pas là. Ainsi, l’ultimatum du SECES qui a été également de 72h a pris fin, hier. A cet effet, ces membres ont tenu une Assemblée Générale pour prendre les dispositions qui s’imposent. Ils donnent ainsi deux semaines au pouvoir central pour apporter des solutions à leurs différentes requêtes. Citons entre autres, la dérogation spéciale et le maintien en activité des professeurs qui ont atteint l’âge de retraite. Au cas où, leur situation ne sera pas réglée, ils ont l’intention d’aller plus loin, à savoir la grève générale. Une menace à peine voilée. La balle est en conséquence dans le camp du pouvoir.
Arguments. Le cas des habitants d’Ambohitrimanjaka qui contestent le projet « Tanamasoandro », dans cette localité reste toujours d’actualité. Ils s’opposent à la concrétisation de ce projet sur leurs propres terres. Ils avancent notamment comme arguments que ces rizières font vivre des briquetiers et des pisciculteurs, sans parler des riziculteurs. Ce projet prévoit notamment le remblayage des rizières, ce qui n’est pas du tout du goût de ces habitants. Ces derniers proposent par ailleurs, de délocaliser le projet en d’autres endroits sans rizières et qui appartiennent exclusivement à l’Etat. Et pour couronner le tout, les embouteillages monstres à Tana n’arrivent pas à détendre l’atmosphère tendue dans la capitale.
Dominique R.