
Récompensé par la Ligue de football du Vakinankaratra pour ses dix ans, de 1980 à 1990, au sein du Club M, l’équipe nationale de football de l’époque, Jean Marie Claude Aimé , en a profité pour faire part de son choix sur l’utilité du gazon naturel.
En marge de la soirée de gale, Claude Aimé s’est confié pour plaider les avantages d’une belle pelouse naturelle. Certes il ne nie pas les avantages d’une pelouse synthétique plutôt utile pour les entraînements intensifs et plus spécialement pour les centres techniques, mais celui que l’Allemand Peter Schnittger utilisait au milieu du terrain dans un rôle plus d’essuie glace que de sentinelle dont l’appellation n’est venue que plus tard avec des joueurs comme Pogba, Verrati et autre N’Golo Kanté, ne cache pas sa préférence pour une pelouse naturelle.
Bicyclette. Le gazon permet, selon Claude Aimé, d’exceller dans la technique pour une meilleure maîtrise du ballon avec des gestes évidemment plus osés dont la fameuse bicyclette où la chute est plus amortie. D’ailleurs, poursuit-il, une pelouse naturelle est moins coûteuse qu’une pelouse synthétique avec ce net avantage de donner de l’emploi à ceux qui l’entretiennent.
Le climat à Madagascar, même à Toliara, permet d’avoir une très belle pelouse pour peu qu’on l’entretient quotidiennement, et dont l’utilisation est rationnée pour la maintenir en bon état à raison d’une fois par semaine. Il faut donc mettre à côté un stade d’entraînement en couverture synthétique. C’est le cas de tous les grands stades en gazon naturel dans le monde entier, explique encore Claude Aimé en citant le Maracana à Rio de Janeiro, l’Allianz Arena à Munich, le Stade de France et le Parc des Princes à Paris, le San Siro à Milan, le Stade Bernabeu à Madrid sans oublier le Camp Nou à Barcelone. L’idée d’agrandir le stade de Mahamasina plaît bien à Claude Aimé mais en spécifiant qu’une pelouse naturelle ferait le plus beau des effets. Et il y tient…
Clément RABARY