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vendredi, juillet 18, 2025
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SEFAFI : une charge sévère contre les médias et les universitaires

Comme à son habitude, le SEFAFI ne  mâche pas ses mots et même si ses critiques nous font mal, nous en prenons la juste mesure. Cette fois-ci, c’est vers les médias et les journalistes qu’il a porté un œil inquisiteur. Les termes de « culture des privilèges » en ce  qui concerne ces derniers sont très sévères, mais ils sonnent assez juste. Ce n’est donc pas seulement le mode de gouvernance de nos dirigeants qui, parfois, prête le flanc à la critique, mais aussi les autres composantes de la société. N’en prenons pas ombrage.

SEFAFI : une charge sévère contre les médias et les universitaires

La conjoncture actuelle ne prête pas à sourire. Habituellement, c’est le mode de gouvernance des dirigeants qui est scruté à la loupe par le SEFAFI. Mais cette fois-ci, l’association s’est singularisée en s’intéressant aux universitaires et aux médias. Les premiers nommés sont étrillés en parlant de leur culture du privilège. Ces derniers ont, selon le SEFAFI, déclenché une grève illimitée après avoir contesté les résolutions adoptées lors de la conférence des présidents et des recteurs de l’enseignement supérieur. S’ensuivent des révélations sur les «abus » de certains des enseignants- chercheurs. On arrive enfin à la recommandation ultime : ces derniers devraient, par leur comportement, être exemplaires dans l’effort commun pour l’amélioration des pratiques au sein du secteur public. Le deuxième volet du communiqué du SEFAFI traite de la culture du privilège au sein des médias. L’association n’est pas tendre envers notre profession. Elle part du traitement de l’affaire « survol de Mahamasina par un hélicoptère de l’armée » pour critiquer vertement les journalistes qui en ont parlé.  On sait qu’une plainte a été déposée par le ministère de la Défense et que ceux qui ont propagé la nouvelle ont été accusés de désinformation et condamnés. C’est une leçon de déontologie qui est ensuite administrée, puisqu’il est question de la nécessité de recouper les informations. Mais les remarques les plus sévères viennent à la fin avec le niveau professionnel très faible des journalistes malgaches. La charge est très sévère, mais nous en prenons acte. Il s’agit d’un point de vue que nous respectons.

 Patrice RABE

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