Les premières grandes averses qui se sont abattues sur la capitale ont montré la nécessité de terminer très vite les travaux de réfection des rues de la capitale. En fait, on peut louer la manière dont les équipes des travaux publics ont travaillé pour que de nombreux tronçons retrouvent leur état d’avant la crise. Cependant, les ondées d’hier ont une fois de plus montré qu’il y a encore beaucoup à faire pour que les eaux de ruissellement soient très vite évacuées. Andravoahangy ou Behoririka ont connu les mêmes embouteillages, mais cela doit renforcer la volonté des candidats aux élections municipales de proposer un programme cohérent de rénovation des infrastructures de la capitale.
Le bien fondé des travaux de réfection des rues de la capitale
Si l’on compare avec les cènes de désolation des années précédentes où on voyait des rues totalement inondées, la vision des artères de la capitale est moins cauchemardesque. Certes les quartiers dits populaires comme Ankazomanga ou Isotry restent toujours vulnérables car ils ont besoin de travaux d’aménagement importants pour être totalement à l’ abri de ces inondations régulières, mais on ne peut pas passer sous silence l’amélioration constatée dans d’autres endroits. Cela montre l’ampleur des améliorations que l’équipe qui sera à la tête de la CUA devra apporter à la capitale. Ceux qui briguent le poste de maire de la capitale en conviennent, mais aucun d’entre eux n’est entré dans le détail des mesures qu’il va prendre pour y arriver. Certes, les procédures à suivre sont complexes, mais il serait bon pour les électeurs d’avoir un aperçu de ce que chacun compte faire à son arrivée à la mairie.
Patrice RABE