
Les résultats réalisés par la police nationale en matière de lutte contre les actes de grand banditisme ces derniers temps, font penser au retour progressif de la sécurité dans la capitale. Après la série d’arrestations qui a permis de démanteler le gang appelé « bande des 10 » effectuée par la brigade criminelle (du 9 au 12 novembre), les résultats s’enchaînent au niveau de cette institution. Cette bande était l’auteur des plusieurs attaques à mains armées commises ces dernières années dans la capitale. Telles étaient celles qui se sont soldées par la mort d’un Pasteur à Antohomadinika en janvier, et un motard agent commercial de la société JB aux 67 ha quelques mois plus tard. Samedi 24 novembre, le présumé fournisseur d’armes de cette bande a été arrêté à Antanimena. Le même jour, un autre individu soupçonné d’avoir participé à l’attaque meurtrière d’un pasteur à Antohomadinika a été appréhendé aux 67ha. Durant son interpellation, il a avoué être le propriétaire du pistolet automatique utilisé dans ce crime. Il affirme l’avoir acheté à 800 000 ariary chez Gorille, le chef de la « bande des 10 » qui était abattu par la police lors de son arrestation à Mahamasina le 11 novembre. Ayant approfondi l’enquête, la police a fini par découvrir que cette arme était cachée à Toamasina. Des éléments de la brigade l’ont emmenée à Toamasina pour sa récupération. Ainsi, un pistolet et deux balles ont été saisis dans la localité. Déféré au Parquet du Tribunal Anosy lundi 2 décembre, cet individu a été placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Il est à rappeler qu’en dehors de Gorille qui était tué, six de ses complices ont été capturés vifs durant la série d’arrestation susmentionnée.
T.M.