Cette histoire remonte début novembre, soit exactement le jeudi 7 novembre vers 20 heures. Cette nuit-là, un commerçant tenant office au « Golden center » à Behoririka était la cible d’une bande de malfaiteurs composée des sept individus. Armés de trois pistolets et de quatre sabres, ils ont attaqué cet opérateur juste au moment où ce dernier sortait des lieux avec un carton rempli d’argent. Les assaillants ont alors réussi à dérober 1.700.000.000 Fmg ou 340.000.000 ariary. Après l’attaque, ils se sont embarqués dans un taxi qui les aurait déjà attendus à la sortie du centre commercial. Ils sont partis avec le gardien des lieux. Alertés de ce fait, des policiers de la SUT à Tsaralalàna se sont précipités sur place et la course-poursuite a été enclenchée mais en vain. Dès lors, la police a ouvert son enquête permettant ainsi d’identifier le numéro d’immatriculation du taxi qui était enregistré par la caméra de surveillance installée sur les lieux. Nantis de cet indice, les enquêteurs ont réussi à appréhender le chauffeur de la voiture, le 13 novembre. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora. Le 28 novembre, le gardien a été arrêté à Mahajanga. 108.000.000 Fmg ou 21.600.000 ariary ont été saisis sur lui. Depuis, les arrestations se poursuivent. Le gardien a dénoncé ses complices en indiquant où se trouve le cerveau de ce braquage. Partis à la recherche de ce dernier, des éléments de la SUT sont tombés sur sa femme qui a affirmé ne pas savoir où se trouvait son mari. La perquisition de son domicile a permis de découvrir deux pistolets automatiques avec sept balles. La femme a été arrêtée sur le champ. L’approfondissement de l’enquête a conduit aux arrestations des deux autres individus qui sont également impliqués dans cette affaire, lundi dernier. 25.000.000 Fmg ou 5.000.000 ariary ont été découverts chez eux. Le même jour, le propriétaire de la voiture utilisée dans l’attaque a été épinglé. 55.000.000 Fmg ou 11.000.000 ariary ont été saisis sur lui. Ce qui porte à 188.000.000 Fmg ou 37.600.000 ariary la somme récupérée sur la valeur dérobée. Puisque des complices dont le cerveau sont encore en cavale, l’enquête sur cette affaire n’est pas encore close selon la police.
T.M.