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vendredi, août 1, 2025
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Ambassade de l’Inde et Association Fitia : Programme de réinsertion sociale des victimes de VBG

Des rayons de soleil qui sortent de l’obscurité, femmes en mesure d’apporter de la lumière à Madagascar.

Le tumulte à l’Assemblée nationale lors du vote du projet de loi concernant la violence basée sur le genre dernièrement ne représente en aucun cas une raison de ne pas avancer pour les acteurs de la lutte contre la VBG à Madagascar. La preuve, l’Association Fitia, fervente défenseure des droits de l’homme et de la lutte contre la violence basée sur le genre, en partenariat avec l’Ambassade de l’Inde vient de lancer une formation à destination des victimes de ces violences au centre spécialisé de prise en charge des victimes de VBG à Mahamasina.

Pour ce début, ce sont en tout huit femmes qui ont reçu une formation sur l’assemblage de kits scolaires le 16 décembre dernier au centre spécialisé de Mahamasina. Une initiative conjointe de l’ambassade de l’Inde à Madagascar et de l’Association Fitia de la Première Dame, Mialy Rajoelina dont l’objectif est la réinsertion sociale de ces victimes de VBG. En recevant les techniques pour la fabrication de kit scolaire, ces femmes pourront à leur tour transmettre leur savoir aux écoliers ou développer leurs propres activités. De plus, avec la situation actuelle de l’énergie à Madagascar, il paraît utile de connaître des méthodes pour devenir autosuffisant en énergie. Tout le matériel utilisé lors de cette formation vient de la Fondation Energy Swaraj dirigée par le professeur Chetan Solanki de l’IIT Mumbai.

Solidarité. Ces victimes de VBG sont également devenues solidaires. « J’invite toutes les femmes victimes de violences ou de maltraitance à prendre contact avec le centre, car laisser faire les choses ne résoudra rien !» a raconté l’une des huit femmes formées au centre anti-VBG de Mahamasina. Ce qui est logique puisque pour lutter contre ces actes de violence, s’unir est le seul moyen de se faire entendre. Et concernant ce centre qui a été mis en place depuis le mois de novembre, il s’agit d’une structure presque complète afin d’assurer une assistance de qualité aux personnes. On y trouve un personnel d’accueil, des avocats, des intervenants sociaux ainsi que des médecins. En à peine un mois d’existence, ce centre a déjà reçu une vingtaine de victimes de VBG selon les explications du directeur du centre, Gentiane Andrianisa. D’autres formations seront dispensées au sein de ce centre dans les jours à venir pour ne citer que la formation en communication sur la non-violence et la prévention de l’addiction qui se tiendra très prochainement.

Anja RANDRIAMAHEFA

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