
Il a passé ses premières nuits dans la maison centrale d’Antanimora durant le réveillon de fin d’année. Le jeune Godfroy Randria, celui qui s’est emballé sur facebook et a offensé le Président de la République de toutes les manières a été déféré au parquet mardi dernier. Il pèse à son dos des chefs d’inculpation liés aux injures, l’offenses et l’outrages au Chef de l’État. Avec la délicatesse de l’affaire, il a passé son enquête auprès du juge d’instruction. Après des heures d’audition, il a été décidé de le placer sous mandat de dépôt à Antanimora. Son enquête au fond auprès du juge d’instruction est prévue pour le 17 janvier, a-t-on appris de sources judiciaires. Sur la toile, le jeune homme ne s’est jamais retenu pour cracher sa haine envers le régime actuel. Il a pris pour cible le numéro Un de l’État pour lui jeter des propos injurieux, et cela pendant des mois. Son audace et attaque sont devenues virales, très gênantes. Il a fini par attirer la foudre sur lui. Sa recherche a été lancée discrètement et plusieurs enquêteurs le suivaient partout. Avec l’usage de la technologie, on a fini par le localiser et par la suite à l’arrêter dans la Cité du Soleil. Il a été emmené spécialement à Tana pour enquête préliminaire par la gendarmerie de la division cybercriminalité, au Toby Ratsimandrava. En se référant au code de la cybercriminalité, notamment dans son article 20 nouveau, ce jeune homme risque une peine d’amende allant de deux à 100 millions d’ariary. Ce qui est étonnant pour le cas de Godfroy, il ne s’est jamais caché sous un compte fake pour ses délits. Il avait le culot d’offenser le premier responsable de l’État en utilisation son propre compte et en déclinant son identité, contrairement à ces mercenaires sur facebook qui se lancent dans cette pratique mais en utilisant de fausses identités. Dans cette affaire, la partie civile est constituée par l’État représenté par le gouvernement.
D.R