Les lampions de la fête sont maintenant éteints. C’est à la dure réalité de la vie quotidienne que les Malgaches vont être confrontés. Beaucoup d’entre eux ont grevé leur budget pour passer les derniers jours de 2019 dans la joie et la bonne humeur. Janvier est, on le sait, le mois le plus difficile pour de nombreux ménages. C’est le moment où on se serre la ceinture pour rembourser les dettes contractées. en décembre. Les perspectives sur le plan national sont, elles aussi, moroses car les problèmes qui existaient avant les fêtes sont toujours là et ont besoin d’être résolus.
Janvier le mois le plus difficile de l’année
Les moments de bonheur éprouvés durant ces fêtes appartiennent au passé. Les belles lumières qui ont égayé la ville commencent à disparaître. Les rues ont retrouvé leur aspect crasseux, la pluie n’arrangeant pas les choses. Néanmoins, les ordures ne s’amoncellent plus et sont ramassées régulièrement. Mais il reste cependant cette puanteur qui incommode les Tananariviens. Ces derniers se tournent vers l’avenir et attendent la réalisation des projets annoncés par le chef de l’Etat. Ils savant que cela mettra du temps à se faire. En attendant, la politique va retrouver ses droits avec la décision de l’opposition de faire entendre sa voix. Nul ne sait quelle sera son attitude lors de la proclamation des résultats officiels des communales dans quelques jours. Le régime dit être très serein surf l’issue des requêtes déposées dans les juridictions administratives. Force va rester à la loi, disent les juristes. Le maire, qui prendra ses fonctions bientôt, va devoir faire preuve de beaucoup de persuasion pour convaincre tous les récalcitrants de le suivre. Le redressement de la Capitale qui a subi beaucoup de dommages ces dernières années ne sera pas facile. Le nouvel édile va devoir imposer tout de suite son autorité. Janvier sera aussi difficile pour lui que pour l’ensemble de ses administrés.
Patrice RABE.