Les épreuves individuelles en éducation physique et sportive (EPS) au baccalauréat ont débuté le week-end dernier. La natation, notamment, a vu la participation de plusieurs centaines de candidats à l’ANS Ampefiloha.
L’épreuve était un moment assez difficile à passer pour les jeunes candidats, vu le temps qu’il fait en cette saison d’hiver austral. La piscine n’étant pas chauffée, les candidats ont mis du temps pour s’échauffer et s’habituer à la température assez basse de l’eau du bassin. Nombreux étaient ainsi ceux qui grelottaient de froid, avant comme après l’épreuve, en sortant de l’eau ! Mais il fallait bien plus que cela pour décourager les vaillants candidats ! Ici, il fallait donc faire abstraction du vent froid et de la température glaciale de l’eau, que le soleil bien présent ce premier jour des épreuves, n’a pas réussi à réchauffer ! Il y avait, toutefois, une vingtaine de candidats qui ont dû se résoudre à renoncer à se jeter à l’eau ce jour-là, pour des raisons de santé. Certains parents présents à l’ANS pour accompagner leurs jeunes candidats n’ont pas manqué d’exprimer leur souci face à ces conditions dans lesquelles se déroulent les épreuves de natation au baccalauréat à Antananarivo. « N’y a-t-il vraiment rien à faire pour réaménager, soit le calendrier des épreuves pour que les candidats ne les passent pas dans le froid, soit les infrastructures et faire en sorte que le bassin puisse être chauffé, pour que l’épreuve de natation au bac ne devienne pas une séance de torture ?Ce n’est pas pour rien que les saisons ont été instaurées et que les piscines sont fermées à cette période de l’année, alors pourquoi faire passer ces épreuves de natation dans des conditions pareilles ? », se sont-ils demandés. Ces épreuves se déroulent tous les ans à la même période et dans les mêmes conditions de froid et ce, depuis des années !
Hanitra R.