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samedi, juin 7, 2025
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Secteur du tourisme : Des réformes en vue pour cette année 2020 

Le tourisme à Madagascar affiche actuellement des défaillances au niveau du capital humain, selon la Confédération du Tourisme de Madagascar (CTM). Des solutions sont déjà en vue et devraient être appliquées cette année.

Des projets seront mis en œuvre pour améliorer la compétitivité et la qualité de services proposées aux touristes à Madagascar, selon le directeur exécutif de la CTM, Sandra Afick. Bien que le tourisme affiche un grand potentiel de croissance, ce secteur reste handicapé par des problèmes qui peuvent être résolus. « Récemment, nous avons perdu plus de 20.000 touristes, lorsque le bateau de croisière Aida a affirmé qu’il ne veut plus passer à Madagascar. Le motif évoqué concerne l’insalubrité dans la ville de Toamasina », a informé la représentante de la CTM. A noter que la Grande-île dispose de 4 ports pouvant accueillir des croisiéristes, notamment les ports de Toamasina, de Nosy-Be, de Diego et de Fort Dauphin à Ehoala. Toamasina est l’un des 2 seuls ports capables d’accueillir à quai les navires de croisière. « Pour qu’un bateau de croisière vienne, il y a certainement des actions  en amont menées par les opérateurs, avec des coûts importants, si l’on ne cite que la participation à un salon international. Et pourtant, une fois que les touristes arrivent, il y a certains opérateurs locaux qui proposent des services à très bas prix. Même les organisateurs de croisières sont lésés, à cause de cette situation. Il faut pourtant savoir que lorsque les bateaux décident de ne plus venir ici, tout le monde devient perdant », a expliqué Sandra Afick.

Compétences. Certes, de meilleures organisations et réglementations sont nécessaires pour favoriser le développement du tourisme. Parmi les préoccupations majeures des opérateurs figurent également le manque de compétences sur le marché de l’emploi. D’après les informations, les établissements touristiques sont parfois obligés de dépenser pour former les nouveaux recrus, qui sortent pourtant des instituts de formation supérieure. Pour les employés de base, la CTM et ses partenaires sont actuellement à la recherche de 150 millions d’Ariary, pour financer le programme CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) de l’INTH (Institut national de tourisme et d’hôtellerie). « Il y a déjà un financement de 2 millions USD pour réhabiliter les infrastructures de l’INTH, améliorer ses équipements et réformer l’enseignement. Mais cela reste insuffisant. Il faut ces 150 millions d’Ariary pour lancer le CAP. En outre, des discussions ont été menées avec le ministre de tutelle. Avec CONFORTH (Consortium des organismes nationaux de formations en tourisme et hôtellerie nous réclamons des diplômes nationaux. L’INTH va se positionner en organe certificateur. Il y aura des référentiels de métier mis en place par les experts du Ministère du Tourisme, qui aidera les instituts de formation à préparer leurs étudiants pour les examens nationaux. Cela afin d’assurer l’employabilité des nouveaux diplômés », a expliqué le directeur exécutif de la CTM. Bref, de grands changements s’imposent pour développer le tourisme et plusieurs initiatives seront mis en œuvre cette année. Nous en reparlerons.

Antsa R.

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