
Dimanche 19 janvier 2020, il était 11h 33’ lorsque nous mettons les informations qui vont suivre par colonnes sur une place de parking improvisée sur le bord de la RN4. Si en quittant Antananarivo, les automobilistes ont dû faire face à des bouchons inhabituels, quelques soucis d’ordre organisationnel ont été observés arrivés sur place. La place de parking se pose en première place des quelques lots de soucis d’hier. Certes, le ministère de l’Environnement et du développement durable a aménagé un endroit pour accueillir les nombreux véhicules transportant les milliers de malgaches qui ont répondu à l’appel de l’Etat. Mais des voitures ont été contraintes de rebrousser chemin pour essayer de trouver une petite place pour se garer. Si quelques automobilistes ont pu se tirer d’affaires en stationnant leurs voitures à l’improviste, des malchanceux ont dû parcourir quelques kilomètres pour en trouver. Un problème double pour les automobilistes, surtout les usagers de la RN4 , car les tentatives de manœuvre initiées par ces derniers ont provoqué des embouteillages monstres sur la RN4, la bloquant sur les deux côtés. Si trouver une place de parking était une chose, trouver et arriver à atteindre la parcelle de terrains attribuée à tel ou tel département ministériel en était une autre. A cela s’ajoute le fait que les organisateurs n’ont pas eu la clairvoyance de mettre des plaques ou panneaux signalétiques indiquant le chemin pour accéder à la zone de reboisement. Ce qui a causé quelques frustrations chez certains agents de l’Etat. Hery (nom d’emprunt) s’est lancé dans des propos comme « en fait, on est ici pour perdre notre temps. Voyez vous-mêmes le désordre qu’il y a question organisation ». Par ailleurs, d’autres personnes ont trouvé la journée intéressante. « On a au moins le temps de faire de la randonnée entre l’endroit où est garée notre voiture et la zone de reboisement. Une opportunité de faire du sport et de se soustraire de notre quotidien », avance Charline (nom d’emprunt) agent du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et professionnel. Les milliers de gens venus sur place pour le reboisement ont en effet, dû marcher à travers dénivelées et chemins boueux.
José Belalahy