Si les équipes africaines ont fait parler d’elles avec les histoires de primes, les Grecs ont emprunté le chemin inverse en déclarant publiquement qu’ils ne voulaient pas de ces primes mais qu’en contrepartie, ils aspirent à la construction d’un centre national d’entraînement.
Sur ce chapitre, les Grecs sont en retard d’une bataille avec les Barea qui ont, eux, le centre technique de Carion.
Mais la comparaison s’arrête là puisque l’Etat grecque investit énormément dans le sport et plus particulièrement dans le football qui se paie le luxe de s’offrir les services d’un entraîneur étranger en l’occurrence le Portugais Fernando Santos.
C’est dire qu’en football, tout est question de moyens. Et malgré une crise qui perdure, le football en Grèce a su trouver l’énergie nécessaire pour se hisser pour la première fois de son histoire en huitièmes de finale.
Sabri Lamouchi démissionne. La série de démission des entraîneurs des équipes du Mondial se poursuit. La dernière en date est celle de l’entraineur des Eléphants de la Côte d’Ivoire, Sabri Lamouchi. Un Lamouchi déjà mis à mal par les critiques des férus du ballon rond ivoirien mais qui réussissait à faire taire ses détracteurs en qualifiant Yaya Touré et ses camarades au Mondial brésilien. La meilleure réponse en fait.
De Jong absent. Coup dur pour les Pays Bas qui ne pourront pas compter, à moins d’un miraculeux rétablissement, sur les services de leur milieu Nigel de Jong qui affirme avoir des douleurs à l’aine.
Le joueur du Milan AC quitte ainsi le Mondial après s’être sorti très tôt (8e)lors du match contre le Mexique. Pour l’instant le staff médical Oranje n’arrive pas à se fixer sur la durée de l’indisponiblité de Nigel de Jong. De quoi inquiéter l’entraîneur Van Gall qui mesure mieux que tout le monde les conséquences de ce forfait de son joueur qui figure parmi les cadres de l’équipe avec Van Persie et l’inévitable Aryen Robben.
Les excuses de Suarez. L’Uruguayen Suarez a enfin brisé le silence pour admettre qu’il a mordu l’Italien Chiellini et qu’il s’en excusait tant auprès de sa victime et auprès de la grande famille du football. Bien évidemment et devant la sévérité des sanctions dont quatre mois de suspension, il a promis de ne plus recommencer.
Clément RABARY