La police nationale a annoncé qu’une enquête a été ouverte sur le viol d’une jeune fille de 16 ans, à Ambondrona, commis par un policier vendredi dernier. Une information relayée dans la presse et sur les réseaux sociaux. Devant les journalistes, le directeur du cabinet (DirCab) du ministère de la Sécurité publique (MSP), le commissaire divisionnaire Aina Ralainirina, ainsi que le directeur de la police judiciaire (DPJ), le commissaire divisionnaire Hercule Seraly, ont tenu à souligner que la police nationale a décidé de procéder ainsi, bien qu’aucune plainte n’ait été déposée auprès des forces de l’ordre. Un début d’enquête a révélé que trois hommes à bord de deux motos ont récupéré la fille en question à Ambondrona vers 22h30. Cette dernière accuse deux de ces hommes de l’avoir violée dans ce quartier. Elle affirme ne pas bien avoir identifié ses agresseurs, mais se souvient cependant que l’un d’entre eux portait un pantalon vert et un bonnet noir. Le DPJ doute pourtant – qu’avec ces éléments de description – il ne soit pour le moment difficile de conclure que l’agresseur est un policier. Il a ajouté que l’auteur de la publication qui a fait jaser sur les réseaux sociaux n’est pas un témoin oculaire puisqu’il n’était pas présent lors des faits. Quoi qu’il en soit, ces deux hauts responsables de la police affirment que l’enquête continue auprès de la brigade des mœurs et des mineurs. Pour manifester sa volonté d’agir dans la transparence et afin d’éviter le corporatisme, le DirCab a annoncé que si l’acte commis par le policier incriminé est avéré, cette information devra être rendue publique.
T.M.