
La FSBM de Dolys Randriamarohaja doit maintenant se mobiliser pour organiser les élections au niveau de ses structures décentralisées comme les sections et les ligues.
Les élections pour mettre en place une fédération élue démocratiquement et non plus désignée comme c’est le cas de la FSBM, doivent avoir lieu au risque de perdre notre droit à l’assemblée générale élective qui va se tenir à Lausanne au mois de juillet. On voit mal la FIPJ, ayant fait appel à une fédération n’ayant été mise en place par une élection, participer à cette AG. Dès lors, la FSBM doit s’atteler à l’organisation des élections au niveau des sections et des ligues pour régulariser sa situation. Une formalité inévitable même si Dolys Randriamarohaja a toutes les chances de se faire élire à la régulière, tant il a des qualités pouvant rassembler les férus de pétanque mais également une capacité à gérer cette discipline. On ne va pas toutefois dire qu’il aura la partie facile car l’opposition ne restera pas les bras croisés. Il aura les hommes de l’ancienne fédération sans oublier cette opposition au sein même du ministère de la Jeunesse et des sports qui ne lui a guère facilité la tâche malgré le chèque en blanc du président Claude Azema de la fédération internationale. C’est donc dans ce contexte que Dolys Randriamarohaja doit assurer sa stratégie pour espérer remporter le poste tant convoité de président de la FSBM. Une chose est certaine, et comme la bataille va faire rage, il ne doit pas déléguer sa candidature à un tiers car c’est le seul moyen de gagner. Sauf peut-être s’il envisage de se mettre définitivement à l’écart de la pétanque.
Clément RABARY