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vendredi, juillet 11, 2025
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Enseignement supérieur et recherche scientifique : Les défis d’une réforme attendue depuis des décennies

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dispose actuellement d’un acquis fragile quant à la paix sociale instaurée par la nouvelle équipe dirigeante. 

L’heure est à l’action. Une phrase qui résume la situation auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En effet, la paix sociale semble être restaurée suite à la fin des manifestations du SECES, Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur. Un acquis majeur – bien que fragile – pour les parties prenantes compte tenu des conséquences engendrées par les diverses perturbations aussi bien des enseignants que des étudiants. La régulation des divers « dossiers en souffrance » auprès du ministère est la première action que l’équipe actuelle compte entreprendre. Joint au téléphone pour de plus amples informations hier, Elia Béatrice Assoumacou note « il est urgent de régulariser les dossiers relatifs à la titularisation et/ou à la dérogation des enseignants. Ce, en vue du respect de leurs droits mais également pour satisfaire les attentes de chacun ». Outre la « reprise des activités administratives », le ministère entend également entreprendre la mise en œuvre de l’e-gouvernance. « La digitalisation de la gestion des ressources humaines et des ressources financières » en serait les grandes étapes de ce processus si l’on se réfère toujours aux explications de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Suite. L’entretien téléphonique avec Elia Béatrice Assoumacou a également permis de savoir que le ministère dont elle est en charge entend renforcer la digitalisation de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. « Nous avons comme objectifs d’améliorer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Et l’ouverture au monde via l’accès à toutes les ressources possibles est nécessaire ». La vulgarisation du recours aux technologies d’information et de la télécommunication, via l’accès à internet en serait la manifestation. Par ailleurs, la continuité de l’Etat faisant foi, le ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique entendrait poursuivre la mise en place des universités régionales. L’idée serait  – dans un premier temps – de faire en sorte de doter toutes les régions d’universités répondant aux besoins et normes actuels. Ce qui devrait par la suite amener à divers recrutements d’enseignants et de professeurs. Ce qu’Elia Béatrice Assoumacou a appuyé. « Nous devons envisager de recourir au recrutement d’enseignants à éparpiller dans toutes les régions du pays, surtout dans celles éloignées où l’accès à l’enseignement est difficile », a-t-elle expliqué. Les défis sont de taille pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Avec la paix sociale rétablie, la machine devrait être en marche. Touchons du bois – pas forcément de rose – que grèves du SECES et grèves estudiantines il n’y en aura pas.

José Belalahy.

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