Rina Randriamasinoro vient d’être désigné numéro Deux du parti « Tiako I Madagasikara ».
Des changements se poursuivent au sein du TIM après les Communales de novembre 2019. C’est dans ce cadre que Rina Randriamasinoro vient d’être désigné secrétaire général du parti. Il succède ainsi à la sénatrice Olga Ramalason qui a exercé ses fonctions politiques depuis avril 2019. Le bureau politique du TIM dirigé par son président national Marc Ravalomanana a pris cette décision hier à Bel’Air. « Cette désignation est un signe de confiance manifesté par le président Marc Ravalomanana et les membres du bureau politique du parti. », a expliqué Rina Randriamasinoro. Avant de rajouter : « Je serai là pour redynamiser et apporter du nouveau souffle au parti. Je suis prêt à relever ce défi. Mais, je ne pourrai pas agir seul. J’ai besoin de votre collaboration. » Marc Ravalomanana reste cependant président national du TIM. Quant à la sénatrice Olga Ramalason, elle devient secrétaire générale de la plateforme de l’opposition RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara). Par ailleurs, le TIM vient d’avoir son nouveau responsable de communication, en la personne du député, non moins journaliste, Fidèle Razara Pierre.
Présidentielles de 2023. Le choix de Rina Randriamasinoro n’a pas été suffisamment expliqué hier au QG du TIM à Bel’Air. On sait tout simplement que Rina Randriamasinoro a défendu les couleurs du TIM aux Municipales de la Capitale et qu’il fait partie de ces jeunes personnalités qui gravitent actuellement autour de Marc Ravalomanana qui semble finalement décidé à préparer la relève au sein de sa formation politique. Pour bon nombre d’observateurs, le choix de Rina Randriamasinoro s’inscrit dans le cadre de la préparation des prochaines échéances électorales dont notamment les présidentielles de 2023. Rina Randriamasinoro serait-il alors le candidat du TIM aux présidentielles de 2023 ? Certains militants du TIM aspirent à des profonds changements au sein du parti suite aux échecs subis ces dernières années. Lors des dernières présidentielles, Marc Ravalomanana a notamment perdu dans les provinces autres qu’Antananarivo. Même réalité aux dernières Législatives et Communales. Des analystes politiques estiment que la réforme ou la restructuration à opérer au sein du TIM devrait tenir compte des échecs électoraux du parti dans les régions côtières. Certains sont allés jusqu’à faire constater que la formation politique de Marc Ravalomanana manque cruellement des personnalités côtières capables de renverser la tendance.
R. Eugène