
La belle, une très belle aventure se poursuit pour Toky Ranaivo sur lequel l’expérimentée Natacha Randriantefy ne tarit pas d’éloges en le qualifiant de meilleur espoir du tennis malgache.
Et quand Natacha cite d’illustres joueurs tels Jacob Rasolondrazana, le champion d’Afrique junior ou encore Lofo Ramiaramanana qui avait atteint la 17e place mondiale chez les juniors pour dire que Toky Ranaivo peut faire mieux, c’est qu’elle a ses raisons.
Sans entraîneur. Car Toky Ranaivo semble avoir tout l’avenir devant lui. La preuve et à 16 ans, il est numéro 1 du tableau des championnats d’Afrique des moins de 18 ans qui se tiennent à Pretoria.
Il va d’ailleurs disputer, ce jour, la première demi-finale de l’épreuve contre le Sud-Africain Khololwam Montsi. Auparavant, il n’a perdu aucun set face à ses adversaires se payant même le luxe de prendre sa revanche lors des quarts de finale sur le Marocain Medhi Benchakroum qui l’a battu lors des championnats d’Afrique U16 en 2019. Le score de deux sets à zéro (6/2 ; 6/4) en disait long sur la grande forme de Toky qui est parti sans entraîneur mais est entouré de ses deux sœurs, Mialy également sur une pente ascendante en tennis et Narindra.
Coupe Davis à 16 ans. En huitièmes, Toky s’est défait du Sud-Africain Andreas Scott en deux sets (6/3 ; 6/2 ) après avoir battu au tour précédent l’Algérien Samir Hamza avec la manière et sur le score éloquent de 2 sets à 0 (6,1 ; 6/2).
Autant le dire, Toky Ranaivo se trouve aujourd’hui dans une forme étincelante qui lui ouvre bien des portes comme celle du centre international de la ITF à Casablanca où il est pensionnaire. Une reconnaissance de son immense talent à laquelle s’ajoute sa sélection au sein de l’équipe malgache de Coupe Davis en septembre 2019 où il a tenu ses rangs ne s’inclinant que de très peu devant le Tunisien Aziz Ouakaa pourtant classé 941e ATP (6/4 ; 7/5).
Autant le dire que Toky Ranaivo fait partie aujourd’hui de l’élite malgache sinon notre meilleur espoir. Sa victoire aux Masters africains des moins de 14 ans fut d’ailleurs le déclic d’une belle carrière en devenir. Et encore, il n’a pas encore montré ses limites…
Clément RABARY