
« Tsy mafoe », c’est le morceau qu’il sortira cette semaine. Eloi Mj est son pseudo. Prêcheur de l’amour pour les uns, gentleman pour les autres, il est avant tout ce jeune artiste qui veut gagner le public de la capitale. Après quelques années d’entraînement et d’exercice vocal, il décide de sortir de sa tanière. « Je vais passer aux choses sérieuses cette année », a-t-il confié. Alors, le mois prochain, il entre en studio pour réaliser un « maxi » dont la sortie est programmée au mois d’Avril.
Eloi Mj fait partie de ces jeunes qui disent « la musique est une mission mais pas une compétition ». Comme tous les artistes, transmettre un message est son but principal. Son atout, il sait exprimer ses sentiments. « Je raconte ce que je vois et ce que je ressens ! Mon thème tourne autour de l’amour », explique le jeune homme. Rencontre et séparation sont les sujets traités par ce jeune artiste né en 2001. Ses paroles sont poignantes. « Elles font vibrer le cœur », affirme son amie Nahida. Ses mélodies font couler les larmes des adolescents amoureux. « Il sait appuyer le point qui fait mal » poursuit Dario, son meilleur ami. En effet, l’artiste sait combiner la cadence et le texte.
Né des parents qui ne sont pas musiciens, Eloi MJ est la star de famille. Il se lance dans la musique depuis 2017 alors qu’il était encore élève et avait à peine 16 ans. Avec quelques camarades de classe, il enregistre des morceaux. Toujours nourri par les envies de réussir, il décide d’écrire quelques titres. C’est en 2019 qu’il fait son premier pas en enregistrant son titre « Tagnako alaiva » qui se traduit littéralement « prends ma main ».
Eloi MJ s’imprègne de la trad fusion en parcourant le répertoire de Mika & Davis et de Baba de Marovoay. Pourtant, il se perfectionne dans la musique urbaine notamment le ragga et l’afrobeat. Le jeune homme a toute la jeunesse devant lui pour exploiter son talent.
Iss Heridiny