On dirait que l’insécurité ne cesse de faire rage dans les périphéries de la capitale. Des bandits sèment la pagaille dans les communes environnantes même si l’on admet que les forces de l’ordre multiplient leurs efforts pour rétablir l’ordre et la sécurité, en application de la recommandation du « vina » du Président de la République pour rétablir la paix et la sécurité à travers le pays dans les plus brefs délais. Le pire est de constater que les malfaiteurs veulent défier les forces de l’ordre dont l’intervention accuse le plus souvent un peu de retard pour attraper ces ennemis de la société. Ce qu’a enduré une famille résidant à Ambohitanety, dans la commune Alasora, district d’Antananarivo-Atsimondrano le week-end dernier, a tout simplement été une terreur. Vers 1 heure du matin, une bande de six individus armés de fusils de fabrication artisanale a pris pour cible le domicile de cette famille. Pour investir les lieux, ils ont terrorisé le quartier par des coups de feu. Puis, ils sont entrés de force dans la propriété. Heureusement que les personnes qui se trouvaient à l’intérieur ont pu alerter la gendarmerie de la localité. Cette dernière est venue presque à temps. Surpris, les assaillants ont été obligés de prendre la fuite sans avoir réussi leur coup. Le même week-end, soit la nuit du 29 février, une vingtaine de malfrats armés de fusils et d’armes blanches ont également attaqué deux villages des deux communes du district de Manjakandriana : Ampanataovana à Miadanandriana et Lohomby à Mantasoa. Leur mode opératoire était le même que celui du gang d’Alasora. Mais, lors de leur passage dans ces villages, ils ont pu dérober 2 806 000 Ariary et plusieurs objets de valeur. Arrivés tardivement, les éléments des forces de l’ordre n’avaient plus qu’à faire les constats d’usage pour ouvrir leur enquête.
T.M.