
Comme il fallait s’y attendre, l’ancien vice-président de cette commission électorale n’a pas assisté à ce point de presse. Toujours est-il que depuis sa déclaration sur les doublons de CIN, la CENI est en effervescence.
Le cas de Thierry Rakotonarivo reste toujours d’actualité. Comme nous l’avions déjà annoncé, la CENI a tenu un point de presse, hier en son siège à Alarobia. Lors de son allocution, le président de cet organe chargé de l’organisation des élections, Hery Rakotomanana, a déclaré que Thierry Rakotonarivo a déposé sa démission le 11 mars dernier et qui a eu l’aval du bureau permanent de la CENI. Toutefois,de source informée, tout au début de la « crise », il a proposé sa démission mais elle a été refusée. Pour en revenir à la déclaration du président de la CENI, ce dernier de mentionner que « le 12 mars nous avions notifié la HCC afin de se prononcer sur le siège vacant ». Si la HCC donne son avis favorable là-dessus, il invite l’Assemblée nationale à procéder à son remplacement. Décidément après la décision prise par la HCC sur la requête aux fins de destitution du vice-président de la Ceni, Thierry Rakotonarivo, cette commission électorale reste prudente sur les dispositions à prendre.
Sans accord préalable. Sa destitution, l’ancien vice-président de la CENI y a déjà pensé. En effet, il n’a pas attendu longtemps pour quitter son bureau à Alarobia et a emporté ses affaires personnelles. Qui plus est, il est lâché par tout le monde à commencer par la CENI et même le Syndicat National des Administrateurs Civils (SYNAD) n’a pas échappé à la règle. Toujours, lors du point de presse d’hier, le Président de la CENI a fait savoir que la destitution de Thierry Rakotonarivo se rapporte notamment sur la divulgation de nouvelles sans l’accord préalable du bureau permanent. Et d’enchaîner que cela a engendré des troubles. Faut-il rappeler que la requête du président de la Ceni Hery Rakotomanana en date du 5 mars aux fins de destitution du vice-président Thierry Rakotonarivo, fait mention de « pour faute grave et violation de serment». La Ceni a reconnu qu’une telle situation ne date pas d’hier et que des rapports ont été déjà publiés en 2018.
Dominique R.