Le conducteur a fauché mortellement un piéton et ne s’est pas arrêté. Il a pris la fuite et n’a malheureusement laissé aucune trace de son méfait. Dimanche 22 mars dernier vers 20 heures, c’était un corps inanimé et baignant dans une mare de sang qui a été vu par les habitants d’Avaradoha. En voyant le corps du quinquagénaire, le légiste et les policiers ont vite compris qu’il avait été victime d’un accident mortel. Aucune trace pour l’instant de l’auteur mais une enquête a aussitôt été ouverte par la brigade des accidents de la police. Dans la capitale, les délits de fuite deviennent monnaie courante avec le manque d’infrastructures de contrôle. Les rues ne sont pas vidéosurveillées. Dans certains cas, les enquêteurs ont recours aux enregistrements des entreprises situées aux alentours pour essayer de comprendre les faits. Mais les vidéos sont limitées puisque les caméras installées auprès de ces commerces sont destinées surtout à surveiller les locaux et non les rues. Ainsi, à défaut de témoins oculaires, les malfrats en délit de fuite sont difficiles à retrouver. Sur le même chapitre, mais vu sous un autre angle, la période de confinement a réduit en nombre les accidents de circulation. Selon la brigade des accidents, on a enregistré huit cas depuis le 12 mars dernier. Ces cas ont fait un mort et neuf blessés. Un chiffre en baisse selon les statistiques de cette brigade. Le couvre-feu et la présence des forces de sécurité dans toute la ville ont eu des impacts positifs sur la circulation routière.
D.R