Le ministère de l’Economie a organisé le premier dialogue économique hier à l’hôtel Calrton, en partenariat avec le CREAM, l’INSTAT et le PNUD. « L’objectif consiste à revoir la politique économique publique pour une croissance inclusive », a expliqué le ministre de l ‘Economie, le Gal Raveloharison Herilanto. Tous les acteurs concernés y ont participé. On peut citer entre autres, les économistes chercheurs, le secteur privé, les bailleurs de fonds et l’administration. Les filières porteuses sont identifiées comme les mines et l’économie verte. Le tourisme et la zone franche sont également évoqués comme grands pourvoyeurs de devises et d’emplois mais c’est vulnérable face à l’instabilité politique. Avant tout, le CREAM réclame le renforcement de la formation pour capitaliser la valeur humaine. « La croissance ne débouche pas nécessairement sur un développement durable. Il faut que ce soit inclusif et ait des impacts au niveau régional, puisqu’une vitesse inégale de développement est observée dans les différentes régions », a évoqué le ministre de l’Economie.
Navalona R.