La journaliste Arphine Helisoa, directrice de publication du trihebdomadaire « Ny Valosoa », reste jusqu’à aujourd’hui détenue à la maison centrale d’Antanimora. La demande de liberté provisoire déposée par son avocat le 14 avril dernier auprès de la Chambre de détention a été rejetée pour la seconde fois.
L’avocat de la défense, en la personne de Maître Willy Razafinjatovo, a tenu à préciser que sa cliente est souffrante actuellement, et que le dossier déposé en appui à la demande de liberté provisoire comportait un certificat médical en bonne et due forme. Il se demande alors la raison de ces refus. Selon lui, cette dame ne présente aucun danger pour la société et ne mérite pas un tel traitement.
Toujours selon Maître Willy Razafinjatovo, si Arphine Helisoa est inculpée pour délit de presse, son incarcération n’est pas justifiée, car le code de la communication ne prévoit pas d’emprisonnement. D’autre part, comme insinué dans le communiqué publié par le ministère de la Communication et de la Culture, si Arphine Helisoa est poursuivie pour cause de violation de droit commun, ce serait un cas de flagrant délit, qui devrait être jugé dans les plus brefs délais. Pourtant jusqu’à présent, la date du procès n’est pas encore fixée, raison pour laquelle Maître Willy Razafinjatovo a exprimé sa crainte d’une possible pression de la part de l’Exécutif.
T.M.