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dimanche, juillet 6, 2025
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LJJR Analakely : « Course aux résultats pour un zéro redoublement ! »

Viser plus haut et plus loin. Avec l’aide de ses nombreux partenaires, le LJJR a pu élaborer divers projets. Et d’autres sont en cours de réalisation.

Même si le Lycée Jean Joseph Rabearivelo Analakely n’est pas encore officiellement déclaré Lycée Pilote pour Tana, cela ne l’empêche pas de continuer ses efforts sur l’amélioration de ses infrastructures pédagogiques, ce, dans le souci d’amélioration des résultats. Suite à une formation reçue par les proviseurs en 2005, un projet d’établissement qui devait respecter la politique globale de l’Etat définie par la loi n°2004-004 du 26 juillet 2004 devait être préparé, dont le but était d’améliorer les résultats. Pour le lycée, à cette époque, les résultats n’ont pas vraiment été satisfaisants (à 42% pour le taux de réussite) qu’il fallait faire beaucoup plus d’effort pour que la situation s’améliore. Ainsi, avec l’aide des maîtres FRAM, des anciens (ceux à Madagascar et ceux en France), de l’ambassade du Japon, de cours Aceem, Arcade, de quelques agents bénévoles, et grâce au crédit de fonctionnement de la part de l’Etat, entre autres, ledit projet a pu prendre en compte trois priorités, à savoir: la réhabilitation, l’informatisation et l’augmentation du taux de réussite. « Avant mon arrivée en 2004, les résultats n’ont pas été vraiment encourageants. Ainsi, j’ai réuni par matière tous les enseignants afin d’en identifier la source du problème. Il a donc été révélé que les élèves sont devenus de plus en plus jeunes. Ce qui a progressivement réduit leur maturation et leur capacité de résoudre des problèmes. Donc, moi et les enseignants, on a formé une équipe solide et avons agi en conséquence, pour un zéro redoublement, et une hausse du taux de réussite», a expliqué le Proviseur de LJJR, Claudie Rabarijaona. Dans ce sens, des salles spécialisées ont été mises en place depuis 2004. «Celles-ci visent d’un coté, à permettre aux élèves de vraiment maitriser le sujet des leçons dont ils apprennent. Et de l’autre coté, d’avoir plus de pratiques sur les matières scientifiques. Tout cela, dans le but d’en faciliter l’acquisition et la maitrise des matières. Et nous y avons pensé bien avant la mise en place de ce projet de l’Etat», poursuit-elle.

Diverses réalisations. Ainsi, diverses réalisations sur l’informatisation et la réhabilitation ont pu voir le jour dans ce lycée depuis même l’année 2004. A commencer par l’informatisation de la gestion des élèves et des livrets de notes, l’ouverture de la première salle d’informatique avec 25 ordinateurs et une connexion Internet, grâce à l’aide des anciens élèves. « Ce qui a permis à nos élèves de bénéficier aux cours d’informatique et de participer à des concours internationaux ». Mais il n’y a pas que cela. Le Lycée a également pu avoir une salle d’apprentissage de langues vivantes comme l’anglais, l’allemand et l’espagnol, équipée d’une vingtaine d’ordinateurs connectés, et d’un appareil combiné audio pour les listening. Une salle audio de Français servant à pratiquer la langue avec des documents fournis par RFI a été aussi créée, équipée d’un ordinateur. Et il y en a également pour ceux des séries scientifiques, avec les deux salles de médiathèques dotées de 24 ordinateurs mis en réseau et comportant tous les programmes, même des travaux pratiques, grâce aux technicités de l’Educmad. Celle-ci se complète avec le laboratoire de physique réhabilité comportant des appareils illustrant les cours théoriques. Pour les matières littéraires, une salle de projection pour l’histo-géo est également à la disposition des élèves, pour concrétiser et illustrer les cours théoriques. Celle-ci est connectée avec CanalSat, et équipée d’un tableau numérique de la part du MEN. Et pour finir, le projet « Seha-kanto » est en cours. Il s’agit d’une nouvelle salle d’étude de la civilisation malgache avec les matériels qu’il faut. En somme, avec toutes ces réalisations, le niveau intellectuel des élèves peut monter en flèche. «Cependant, toutes ces réalisations ne suffisent pas encore à satisfaire les besoins de l’établissement. Et il faut également renouveler certains matériels déjà trop anciens, outre le fait qu’ils coûtent cher. A tout ceci s’ajoute le manque de personnel », rajoute la première responsable du LJJR. Et elle de conclure : « malgré cela, j’ai constaté que les élèves malgaches sont particulièrement doués et capables, bien sûr, s’ils disposent de tout ce dont ils ont besoin».

Bref, « que les bacheliers sortants du LJJR soient des élèves cultivés, habitués à chercher par eux-mêmes des solutions aux problèmes », indique-t-on. C’est d’ailleurs comme le mot d’ordre de l’établissement qui dit : « Ampitaiko aminao ilay fanilo, asandrato ho avo dia avo ».

Arnaud R.

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