
Ayant grandi dans une famille de volleyeurs, Lalah, de son vrai nom Noela Christine Andriamanoha, a logiquement suivi les traces de ses deux frères. Exceptionnels, tous les trois font partie des équipes nationales avec un talent fou. En effet, autant pour ses frères que pour elle, le volley est plus qu’une passion, c’est même un plaisir pour toute la famille. Et quel plaisir ! Elle raconte tout dans une interview.
Midi Madagasikara : Vous vous êtes fait un nom au sein de l’équipe nationale. Pouvez-vous raconter vos débuts ?
Lalah Andriamanahoa : « J’ai débuté le volley-ball à 13 ans à Mahajanga, au sein de l’équipe du Sperenza Volley-ball Club. C’était en 2006. J’ai rejoint ‘Stef’Auto’ en 2011 et j’y joue encore aujourd’hui. »
Midi : Inutile de dire que vous vous plaisez bien à Toamasina ?
L.A. : « Bien sûr, toutes mes amies sont au ‘Stef’Auto’ où règne une très belle ambiance et un bel esprit d’équipe. Nous formons une grande famille ».
Midi : En parlant de famille, vos deux frères qui jouent chez les Gendarmes sont aussi en équipe nationale. Quel est le secret d’une telle réussite ?
L.A. : « Le volley-ball, nous l’avons pratiqué depuis que nous sommes tout jeunes. Je suis d’ailleurs venue au volley grâce à mon grand frère Mamizara. Et depuis, je n’ai pas arrêté. Je pense même que j’ai franchi un palier ».
Midi : Vous avez tout gagné avec « Stef’Auto », mais malheureusement pas en équipe nationale avec cette défaite en finale des derniers Jeux des îles.
L.A. : « C’est malheureux, et j’ai encore le cœur gros en repensant à cette finale à Maurice. C’était très dur de perdre au tie break, mais c’était assez prévisible car ce manque de concentration était sans doute lié à la fatigue après la demi-finale. Je suis pourtant assez confiante que ce groupe va encore s’améliorer dans un avenir proche avec l’arrivée de jeunes joueuses ».
Midi : Vous pratiquez aussi le beach-volley. Quel avenir pour cette discipline qui semble vous réussir ?
L.A. : « L’avenir du beach-volley dépend de la manière dont on arrive à motiver les pratiquants. Sur le plan purement technique, nous n’avons pas grand-chose à prouver, mais il faut une meilleure organisation et multiplier les tournois comme celui qui se tenait à Toamasina ».
Propos recueillis par Clément RABARY