Le port de masque est donc maintenant adopté par les Tananariviens. La mise au pas très ferme à l’encontre des récalcitrants par les forces de l’ordre avant-hier a porté ses fruits. Presque plus personne n’est sorti sans le précieux “cache-bouche”. Maintenant c’est la non- application des gestes barrières qu’il faudrait sanctionner. La peur du gendarme a du bon finalement. A présent, on devrait se concentrer sur les autres composantes de la lutte contre le Covid 19. Les émissions d’information diffusées régulièrement sur les chaînes de télévision et de radio vont focaliser beaucoup plus l’attention des Malgaches.
Lutte contre le Covid 19 : nécessité de se focaliser sur les autres points
L’opération coup de poing de lundi dernier a parfaitement réussi. Elle a fait prendre conscience aux récalcitrants que ce port de masque ne peut pas être pris à la légère. Ils ont été sermonnés et ont dû exécuter cette punition, somme toute légère mais ô combien honteuse. A présent, ils ne vont certainement plus faire d’impair. On a vu hier que les piétons étaient tous munis de leurs masques. Les forces de l’ordre se sont donc fait discrètes. Ce sont les autres points de la lutte contre le Covid 19 que les responsables vont maintenant développer. Le bilan quotidien des cas de contamination et de guérison retient maintenant particulièrement l’attention du public. Il n’est pas très alarmant, mais cela ne signifie nullement qu’il faut relâcher la vigilance. A présent, les efforts des communicateurs au sein du CCO vont porter sur la nature du Covid Organics. Après les réticences des citoyens à propos de ce remède bien malgache, des spécialistes sont venus sur le plateau de la TVM pour parler des composants utilisés. Ils seront trois à se relayer pour répondre aux questions qui leur seront posées par les citoyens. Les explications fournies par un professeur d’Ankatso, hier, ont été très détaillées. Un biologiste et un pharmacien viendront également l’épauler. Il était véritablement temps que la communication ne se limite pas à des assurances faites par les autorités. À présent, les uns et les autres pourront juger par eux-mêmes et décider en connaissance de cause.
Patrice RABE