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vendredi, juillet 4, 2025
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Faux communiqué de presse : Le TIM porte plainte

Le parti TIM porte plainte « pour faux et usage de faux, incitation à la haine et injure envers un ancien président de la République » contre quelques personnes suite à un « faux communiqué » qui a circulé depuis la semaine dernière sur les réseaux sociaux. Le document en question manifeste un rejet catégorique de la tisane Covid-Organics, et utilise des propos déplacés, mais le principal parti de l’opposition atteste qu’aucun document de ce « genre » n’a été élaboré par ses soins. « Le document est un faux », confirme alors le service de la communication du parti, alors que le logo du parti est affiché en en-tête de la lettre et le nom de l’ancien président Marc Ravalomanana est bien visible avec une « signature » en bas de la page. L’affaire est prise très au sérieux au niveau du parti TIM, et on réclame justice au sein de cette formation. « Il est inadmissible de salir le nom d’un ancien président de la République dans un document pareil », se plaint une source proche de Marc Ravalomanana. L’auteur de cette lettre qui a fait le tour des réseaux sociaux n’est pas alors quelqu’un de chez le parti TIM de l’ancien président, rassure la source. La déposition de la plainte y afférente a été faite lundi dernier auprès de la section cybercriminalité de la police nationale à Anosy, et le traitement du dossier est déjà en cours.

Influence. Les réseaux sociaux sont devenus un théâtre de verbiage pour l’opinion publique. Du coup, ces nouveaux médias dans lesquels chaque camp encaisse des coups, sont envahis par une véritable guerre de communication. Et durant la crise sanitaire, ils sont devenus un instrument privilégié pour avoir de l’influence. Une influence qui, parfois, gêne et fait perdre à certains le sang froid. Le cas d’Arphine Helisoa, une journaliste très critique contre le régime, est encore d’actualité. Elle a été accusée « pour diffamation et injure envers le président de la République » via une page facebook, et finit sous les verrous. La détention de cette directrice de publication d’un journal de l’opposition est dénoncée par plusieurs organisations aussi bien nationales qu’internationales œuvrant pour la liberté de presse. Maintenant, le camp de l’opposition est, à son tour, victime d’une publication qui est jugée comme une « injure envers un ancien président ». La justice est attendue, d’ici peu, pour trancher sur ce dossier.

Rija R.

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