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mercredi, mai 14, 2025
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Session ordinaire : Les parlementaires entrent en conclave

Le centre de conférences international d’Ivato accueillera l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale.

Les parlementaires rejoignent leur arène. Ils vont se réunir dans le cadre de la session ordinaire des deux Chambres. Une session qui ne doit pas dépasser soixante jours selon les dispositions constitutionnelles.

En pleine crise sanitaire, les parlementaires ont rallié la capitale depuis quelques jours pour tenir la première session ordinaire du parlement. Une session prévue par la Constitution, et qui doit avoir lieu le premier mardi du mois de mai, coïncidant actuellement avec la période de confinement liée à la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus. Députés et sénateurs vont alors regagner leurs Chambres respectives pour entamer un conclave qui, cette fois-ci, sortira de l’ordinaire. En effet, pour des raisons sanitaires, plusieurs mesures leur sont imposées durant la session. Respect de la distanciation sociale, des gestes et des mesures barrières dans le cadre de la crise du coronavirus. En conséquence, la session ordinaire de l’Assemblée nationale qui compte 151 députés a dû être déplacée, aujourd’hui, au centre de conférences international d’Ivato (CCI) pour la tenue de la cérémonie d’ouverture afin qu’on puisse respecter les dispositions de sécurité sanitaire imposées par le gouvernement. Les sénateurs, eux, préfèrent rester au palais d’Anosikely pour tenir leur cérémonie.

Majoritaire. La session ne doit pas dépasser les soixante jours; un délai imposé par la Constitution durant lequel les parlementaires devront finaliser les travaux qui les attendent. Entre autres, la crise actuelle animera les débats auprès des Chambres parlementaires. Elle ne laissera pas indifférents les députés et les sénateurs qui ont suffisamment eu le temps d’apprécier la gestion de la propagation de la pandémie dans leurs circonscriptions respectives. Le débat sur le sujet risque d’être houleux au niveau des deux Chambres. L’opposition, majoritaire au niveau du Sénat, a déjà tiré, à plusieurs reprises, la sonnette d’alarme sur certaines dispositions mises en œuvre par l’Exécutif pour endiguer le virus covid-19. Tout récemment, le parti HVM a réclamé la mise en place d’un dispositif qui permettra de réaliser un test massif, comme ce qui a été appliqué dans plusieurs pays occidentaux. Ce parti de l’opposition qui pèse lourd au sein du Sénat a aussi demandé la création d’un fonds dédié au soutien à l’endroit du secteur privé, lequel a beaucoup souffert à cause de la crise. Un appel qui ne fait pas encore écho au niveau de l’Exécutif.

Ceni. D’autres dossiers en instance attendent aussi les parlementaires durant cette session qui s’ouvre. L’Assemblée nationale devrait ainsi accoucher d’un nom qui doit la représenter au niveau de la Commission électorale nationale indépendante. Après la démission de Thierry Rakotonarivo en mars dernier, le poste du représentant de l’Assemblée nationale à Alarobia reste vacant. Également, la mise sur pied de la commission mixte paritaire chargée de trancher sur le sort des ordonnances présidentielles inscrites dans le projet de loi 001/2020 est un autre sujet qui attend le parlement. En mars dernier, ce projet de loi a épuisé le recours de la navette parlementaire après deux rejets successifs du Sénat.

Rija R.

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