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lundi, mai 12, 2025
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Centre Akamasoa Andralanitra : Un poste de Police pour lutter contre la recrudescence des actes de violence

Suite à la demande faite par le père Pedro, fondateur de l’Association Akamasoa, souhaitant la restauration de la paix et de la sécurité dans le centre social Akamasoa à Andralanitra lors de la descente du président de la République Andry Nirina Rajoelina dans la localité, un poste de Police y est désormais opérationnel. L’inauguration de cette nouvelle infrastructure flambant neuve a été effectuée par le ministre de la Sécurité publique, le Contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison et ses proches collaborateurs, le 12 mai dernier.

Le père Pedro Opeka a vivement souhaité la mise en place de ce poste de Police suite au constat de la recrudescence des actes de malfaisance, comme les viols, cambriolages, vols à la tire et autres actes de banditisme de tous genres prévalant sur le site. Une situation qui est contre l’idéal de ce religieux catholique. « Quand j’ai créé ce centre, il y a 31 ans, mon objectif a été de créer un monde propre et aimable », explique Père Pedro. 31 ans de lutte contre la pauvreté tout en forgeant des personnes dignes et honnêtes, respectueuses de la valeur malgache (Soatoavina malagasy). Malheureusement, cela n’empêche l’existence de brebis galeuses qui nuisent à la société. Il déplore l’existence de marchands de stupéfiants qui sont à l’origine des actes de violence de tous genres comme les viols des mineures, la destruction de biens communs, etc. En remerciant l’ouverture de ce poste de Police, le père Pedro espère que les policiers qui vont travailler dans cette nouvelle infrastructure agiront dans la justice et avec dévouement pour le développement de ce centre. Il est à rappeler que des policiers ont déjà travaillé dans la localité mais cela n’a pas apporté grand-chose faute d’organisation bien structurée. Mais cette fois-ci, le père Pedro affirme être confiant quant au développement et à la sécurité de ce centre et l’ensemble du pays parce que nous avons un président et un ministre de la Sécurité publique jeunes et disposés à œuvrer au service de la patrie. Une détermination qui répond exactement au slogan du centre Akamasoa : « Asa fa tsy kabary. Izay tsy miasa, aoka tsy hihinana. Tolona sy fihavanana ».

Ayant pris également la parole à cette cérémonie d’inauguration, le ministre de la Sécurité publique a reconnu tous les efforts et les réalisations de ce religieux au cœur d’or. D’après lui, la sécurité est l’affaire de tout un chacun et cela ne s’obtient qu’à travers la collaboration de tous. En effet, il souhaite la coopération entre les forces de l’ordre et la population locale. Il affirme que les habitants ne devront pas hésiter à s’adresser aux policiers lorsqu’ils ont des problèmes en matière de sécurité. Il a, entre autres, sensibilisé les enfants d’Akamasoa à s’adresser directement au père Pedro, sinon aux policiers nouvellement affectés à ce poste, au cas d’agression ou autres harcèlements. Cette cérémonie a été clôturée par la remise de deux motos pour aider les policiers affectés à ce poste dans leur mission. Le ministre a également procédé à la distribution de masques pour les habitants du centre Akamasoa.

Action de sensibilisation et d’éducation

Après l’inauguration de ce nouveau poste de police d’Andralanitra, le ministère de la Sécurité publique a tout de suite passé à l’acte pour répondre aux doléances du père Pedro dénonçant l’existence de délinquants qui sont auteurs d’agressions et de viols ainsi que de violences, à cause de la consommation de drogue, ainsi une forte délégation de la police nationale a effectué une mission sur place. Le Contrôleur général de police Huguette Ravelomananony, chef de service central de la Police des Mœurs et de la Protection des Mineurs (PMPM) Anosy et le Commissaire de Police Nivohery Fidy Andriamiandra, chef de division de la police des mœurs et de la protection des mineurs, Tsaralalana ainsi que le chef de brigade féminine de proximité, l’officier de police Baovola et l’officier principal de police de classe exceptionnelle Euclide Grasset Tsabotobe de la brigade des stupéfiants se sont rendus sur les lieux pour rencontrer les habitants. Leur mission consistait à la présentation de ces services, l’explication de la loi en vigueur, suivie de la façon de les contacter.

Il était développé à cette occasion que la violence sur les mineurs est un crime, surtout le viol dont la sanction est plus grave surtout lorsque l’acte est commis par un proche tel les parents ou les éducateurs. Il a été souligné qu’il est interdit par la loi de lever la main même sur son propre enfant, mais également de marier son enfant mineur. Concernant la violence sur le genre, ce sont les femmes qui sont les plus touchées et il existe plusieurs cas des violences, celles corporelles comme le viol ou la relation sexuelle forcée; les violences morales qui peuvent être des outrages ou offenses, mais aussi le fait de ne pas apporter de l’argent dans le ménage.

Ceux qui sont victimes de violence ont le droit de porter plainte auprès des responsables via le numéro vert 147. On peut également rejoindre directement le Centre Vonjy à Befelatanana, surtout si la victime est mineure.

La Brigade Féminine de Proximité se trouve au commissariat central Tsaralalàna et a pour mission d’aider les gens en difficulté et collabore étroitement avec la PMPM et peut recevoir les plaintes, mais livre également des conseils. Son numéro vert est le 813.

T.M.

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